L’impartial… Par Yao Noël : Porta Potty : Où est la réaction africaine ? 

Une rumeur ou une information de scandale sexuel sur fond de prostitution et d’espèces sonnantes et trébuchantes inonde et envahit la toile et les réseaux sociaux depuis quelques semaines si ce n’est de quelques mois.

L’affaire est, en réalité et en vérité, sordide, dégradante, humiliante voire inhumaine pour des jeunes femmes contraintes d’avaler des kilos d’excréments de riches et déviants hommes des pays du Golfe contre des sommes plus ou moins fortes d’argent.

L’argent, dit-on,  n’a pas d’odeur mais tout de même, quid de la santé, de l’honneur et surtout,  de la dignité humaine de ces êtres fragiles mais en réalité, cupides et immoraux, amoraux ?

 

En attendant que toute la lumière soit faite afin de situer les responsabilités sociales et sociétales (car il y en a et c’est bien sûr de cela qu’il est question) , qu’avons-nous pu noter de la part des États africains dont les ressortissantes sont indexées dans cet odieux et innommable scandale, principalement à  Dubaï ? Y a-t-il eu des enquêtes décidées ou diligentées par nos différents États et par l’Union Africaine (UA) ?  Ou alors attendons-nous de nous livrer à notre favori et habituel jeu qui consiste toujours à  accuser l’occident et la France de tous nos maux ?

Au-delà des nationalités, il s’agit principalement de la race noire, la nôtre, dans cette affaire suffocante de fiel et de dégoût ….pestilentiel ? Pourquoi s’il s’agit de leurs filles et citoyennes mêlées à cet insoutenable « Porta Potty » (toilettes mobiles dans la bouche même des concernées), les États ne chercheraient-ils pas à enquêter pour élucider ce scandale et informer dûment les citoyens pour ensuite et enfin chercher à y mettre radicalement fin?

 

L’affaire est horrible et particulièrement blessante et dégradante, humiliante etc. pour nous tous, Africains et surtout Africaines.

C’est une nouvelle et cruelle pandémie…sexuelle, cette fois.

Ne la laissons pas s’étendre et prospérer outre mesure.

Cherchons tous, gouvernants et gouvernés africains d’ici et d’ailleurs, à mieux la diagnostiquer pour mieux la traquer, combattre et éradiquer. Sinon, cette autre histoire continuera de sentir mauvais pour  tous  et pour  longtemps, et empoisonnera notre dignité humaine et toute notre existence.

 

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