L’IMPARTIAL… Par Yao Noël

Retour à la guerre ?

Retour à 1914-1918 et 1939-1945 ? Soixante-dix-sept ans après la dernière grande guerre, retour, en 2022, à un autre conflit mondial et planétaire ? L’actualité de la soudaine et déjà violente et meurtrière guerre en Ukraine, suite à l’irruption de l’armée russe dans ce pays, fait redouter une conflagration générale.

Et pourtant, à l’issue des deux précédentes guerres de 1914-1918 et de 1939-1945, avec 50 millions de morts pour la deuxième, l’on croyait révolu le spectre d’un nouveau conflit mondial, surtout après la création, dès 1945, de L’organisation dite des Nations Unies (ONU) et la commune proclamation en un monde nouveau, désormais pacifique et démocratique.

Hélas, trois fois hélas, nous voilà, tous, dans une surprise désagréable, un désenchantement total et une amère désillusion. La guerre est de nouveau là.

Avec le présent conflit russo-ukrainien, survient la crainte d’un nouvel affrontement international.  Avec, cette fois, la cruelle apparition de l’arme nucléaire détenue par nombre de puissances à travers l’Europe, l’Amérique, l’Asie….

A l’aide de ces armes dotées de l’« overkilling capacity » ou l’incroyable capacité de « tuer plusieurs fois » des humains,  les protagonistes ont, désormais, dramatiquement entre leurs mains,  la vie et le destin de millions d’hommes,  femmes et enfants à travers la planète. Face à ces dures et tristes réalités, un nouvel appel à la paix, une grande sagesse et une forte mobilisation mondiale s’imposent à nous tous !

L’humanité a, on le voit, une grande quête de paix, d’entente mondiale et d’harmonie. Pour y parvenir durablement, le monde a besoin de plus de justice, de démocratie, de respect de la dignité humaine, de respect mutuel et scrupuleux, de la souveraineté de chaque État et peuple.

Sans ces fondements essentiels caractérisés par un juste rééquilibrage des rapports internationaux sur la base de la juste répartition des ressources naturelles et des richesses tout court dans un esprit d’égalité, de solidarité, de respect, redisons-le, de la souveraineté, du plus petit à la superpuissance, la sécurité et la stabilité de notre monde, resteront, à jamais, compromises, voire utopiques.

 

 

 

 

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