L’IMPARTIAL… Par Yao Noël 

Réseaux sociaux ou…. » dangers sociaux » ?

« ….Qu’est-ce que les réseaux sociaux peuvent faire des choses! », s’est, récemment exclamé le Président Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire au cours d’une interview conjointe France 24-RFI.

C’est que le dirigeant ivoirien, comme la plupart d’entre nous, en est, lui aussi,  venu à s’interroger voire s’agacer de graves dérives et affabulations sur ces  « nouveaux médias ».

S’il est, en effet, convenu et admis que ces moyens de communication modernes, technologiques, numériques et futuristes ont « révolutionné »  les messages, contacts et rapprochements entre les hommes, les pays et les peuples entiers du monde, des dommages collatéraux sont, hélas,  constatés et notés amèrement .

Ainsi, à longueur de journées, de tweet, de messages écrits, audio, de vidéos, etc. sur whatsapp, facebook, instagram et que sais-je encore,  ça parle, ça jase, ça radote, ça affabule et ça ment sans vergogne sur des individus, des hommes et femmes publics ayant tous des parents, des enfants, des amis…. C’est à qui racontera le plus de mensonges et d’affabulations contre et envers un autre pour mieux le salir voire l’occire…

Sur la toile, des  « informations » ( eh oui entre guillemets ) incontrôlables, non maitrisables, volatiles, erronées sont, à chaque instant, distillées (les fameuses et  « toxiques »…« FAKE NEWS »). On ment donc  comme « on respire »  et on dément impunément sur des hommes et des femmes qui ont, comme chacun de nous, une dignité à respecter, une honorabilité à préserver. Les personnalités  publiques et politiques qui sont pourtant  censées être au service de tous, sont les cibles privilégiées  de ces internautes sans foi ni loi. Pourquoi tant de haine gratuite et méchante ? Pourquoi donc se « spécialiser » et se « singulariser » ainsi  dans le dénigrement et le mensonge récurrents et systématiques  envers l’autre ou les autres?

En réalité, si INTERNET et ses déclinaisons sont, de nos jours, de puissants et efficaces moyens de communication rapide d’un bout du monde, certains, il faut bien le reconnaitre et se le dire franchement, en ont, aujourd’hui, fait  une nouvelle forme de « sorcellerie transfrontalière », un canal de souillure, une boite ou foire de mensonges graves et éhontés.

Or, dans  toute cette affaire, si le jeu est bien conçu, bien conduit et bien mené, il devrait, dorénavant, amener les gouvernants à mieux communiquer, « parler vrai »  et juste, expliquer, communiquer davantage,  rendre compte de leurs actes et gestion au service de la collectivité, à tous les citoyens et gouvernés afin qu’ils soient tous au bon et égal niveau d’information afin qu’aucun d’eux n’en ignore et dans une optique de bonne et saine gouvernance.

En sens inverse, de la base au sommet, c’est-à-dire des gouvernés vers les gouvernants, la société civile, le peuple réel et profond,  la presse, les nouveaux médias etc. pourraient, eux aussi, faire remonter, dans la vérité, la justesse des mots ( et des … « maux ») , leurs aspirations, critiques constructives et moins fallacieuses, moins affabulatoires et moins mensongères. De cette façon, tout le monde et chacun  y gagnerait, au nom de l’intérêt collectif, de la cohésion, de la stabilité et de progrès social global.

En attendant que se mette vite en place cet « aggiornamento numérique », il est vivement à souhaiter que soit établie  une ONU ou une CPI de répression et de sanction de tous ces « ragots sociaux » , dangereux, pervers, maléfiques qui mettent  gravement à  mal et en péril la stabilité des nations, la paix et la sécurité internationales.

 

 

 

 

 

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