La vie des pays, peuples et nations, la conduite des relations diplomatiques etc., sont trop importantes et stratégiques pour être laissées aux mains de seuls « catilinaires » et putschistes. Le sujet est hautement d’actualité et pressant, comme en témoigne la récente interview du Président Burkinabé de transition, le Capitaine Ibrahim Traoré. Alors même que le ministre d’État, ministre de la Défense ivoirien, M. Téné Ibrahima Ouattara, et son homologue burkinabé venaient d’amorcer une bienheureuse normalisation des rapports entre les deux pays, la déclaration du Chef de l’Etat du Burkina Faso est apparue comme « remuant le couteau dans la plaie » et entretenir une certaine hostilité, totalement en décalage et en déphasage avec la décrispation initiée.
On ne le dira jamais assez, les relations fraternelles et de bon voisinage entre les peuples ivoirien et Burkinabé sont séculaires, solides et remontent à très loin dans le temps. A la vérité, rien et personne ne saurait et ne pourrait les altérer, compromettre, détruire ou annihiler. Voilà pourquoi la sérénité, la fraternité et surtout la responsabilité doivent être de mise pour préserver et garantir l’antériorité et la solidité, la solidarité entre Ivoiriens et Burkinabè.
En ces heures de graves et multiples défis sécuritaires, politiques, sociaux et économiques tant au Burkina Faso qu’en Côte d’Ivoire, ni les propos incendiaires, ni les coups de gueule, populistes voire démagogiques ne sauraient et ne devraient faire partie du langage et des échanges diplomatiques entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.
Au lieu de détruire ou d’abîmer l’héritage d’amitié, de fraternité et de solidarité à nous tous légué par les pères-fondateurs et pionniers comme Félix Houphouët-Boigny et Maurice Yaméogo, il nous revient et il nous appartient tous de le fructifier, enrichir et renforcer pour le plus grand bien de nos deux pays, peuples et nations.
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