Au Ghana, la Cour suprême examine la loi réprimant l’homosexualité. Si elle est jugée conforme à la Constitution, elle sera adoptée et le Ghana pourrait alors perdre le soutien de la Banque Mondiale. Dès lors, plusieurs questions fusent dont la première est celle-ci, directe et précise : A quoi servent les aides, interventions et soutiens financiers de la Banque mondiale aux pays africains ? Quelle est donc leur philosophie intime, profonde et réelle ? Sont-ils octroyés pour le développement global des pays qui les reçoivent ou pour l’imposition d’une culture, des pratiques sexo-culturelles occidentales, notamment LGBT?
D’autres interrogations subsidiaires mais tout aussi fondamentales surgissent et viennent à l’esprit : Le Ghana dont il s’agit dans ce cas précis, n’est-il pas un État libre et souverain ? Et le premier sinon l’un des tout premiers pays indépendants d’Afrique, avec l’Osagyefo Dr Kwame Nkrumah dès déjà le 6 mars 1957, c’est-à- dire trois bonnes années avant la vague des indépendances à partir de 1960 ?
Assurément, au regard du chantage et des menaces actuels de la Banque mondiale, le père de l’indépendance du Ghana et champion hors pair du panafricanisme, de la dignité africaine doit se retourner dans sa tombe du « Kwame Nkrumah Mausoleum » sis à Accra. Incontestablement, l’histoire et les péripéties, vicissitudes, l’instabilité pendant longtemps du Ghana, les erreurs et errements ghanéens…sont passés par là.
Voilà pour qu’aujourd’hui pour avoir du « foin », le Ghana si fier, si digne et si souverain dans sa Royauté, doit tout accepter, tout avaler de l’Occident via cette Banque mondiale, notamment l’homosexualité qui est tant vomie et rejetée par l’écrasante majorité du peuple ghanéen. Le « pauvre a tort », dit-on, et il n’a pas droit à la parole. Sinon, le Ghana ne peut-il pas être fondé lui aussi à « exporter » vers l’Occident nos pratiques, habitudes et mœurs africaines de polygamie par exemple ? Cet Occident dominateur va-t-il accepter qu’on lui impose la culture africaine ? Jamais, elle ne le ferait !
En définitive, en réalité et en conclusion, les Africains qui ont tant subi, qui ont tant causé à eux-mêmes tous les préjudices de la terre dans la corruption, la prévarication, la concussion, doivent, à présent, tous se réveiller, s’unir et se libérer des chaînes et des serres économico-politiques afin de se développer dans la vraie « égalité souveraine des États ». « AFRICA MUST UNITE », criait et s’écriait depuis les années 1960, un certain Kwame Nkrumah. Il était le Président de ce même Ghana, aujourd’hui, contraint infantilisé, malmené par les occidentaux pour qu’il accepte et consacre l’homosexualité « avant d’avoir l’argent ».
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