Réalité économique mondiale – La Côte d’Ivoire ne figure pas parmi les pays PPTE

Contrairement aux rumeurs non-fondées distillées sur les réseaux sociaux et par certains médias, la Côte d’Ivoire n’est pas devenue un pays pauvre très endetté (PPTE). Le pays ne figure donc pas sur cette liste. Pour mieux comprendre cela, nous vous proposons les explications ci-dessous émanant du ministère ivoirien de l’économie, du plan et du développement.

L’adoption par le gouvernement du projet de texte relatif à la ratification de la facilité africaine de soutien juridique est une procédure normale quand l’Etat adhère à des institutions ou à des accords internationaux. À l’instar de plusieurs textes, la ratification intervient après plusieurs années. Par conséquent l’adoption qui  est intervenue cette semaine n’a rien à voir avec la situation actuelle de la dette. La Côte d’Ivoire n’est nullement classée au rang des pays présentant un risque d’endettement élevé encore moins un PPTE.

Pour rappel, cette facilité a été créée depuis 2008 dans un contexte marqué à cette époque par une crise d’endettement au niveau de plusieurs pays et visait à porter une assistance juridique aux pays africains dans des négociations complexes et variées avec leurs partenaires.

La facilité mène ses activités dans cinq secteurs principaux. A savoir :

  • Les activités extractives et les ressources naturelles : l’extraction minière, les opérations pétrolières en amont, y compris l’exploration et la production, l’agriculture, la foresterie, la pêche et l’économie bleue ;
  • Les infrastructures et les partenariats public-privé (PPP) : ports secs, infrastructures sociales, transport, eau et assainissement, et d’autres infrastructures dans le cadre de PPP ;
  • L’énergie : la génération d’électricité, les infrastructures, la distribution et la transmission, l’hydrogène et les activités pétrolières midstream et downstream ;
  • La dette souveraine ;
  • Les traités d’investissement et le règlement des différends.

La FASJ intervient également dans les domaines tels que l’assistance technique, la bonne gouvernance, les questions environnementales et la promotion du genre.  Tous ces domaines de compétences démontrent l’opportunité multiforme que peut représenter la ratification d’un tel accord par la Côte d’Ivoire. La ratification présente deux avantages pour la Côte d’Ivoire : participer aux organes de gouvernance de la facilité et bénéficier plus facilement des services de la facilité pour des négociations liées notamment aux PPP et aux contrats miniers et pétroliers au regard du dynamisme de ces secteurs.

Légende photo : Mme Nialé Kaba, ministre de l’Économie, du Plan et du Développement, et  le ministre des Finances et du Budget, M. Adama Coulibaly.

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