L’IMPARTIAL – Une « démocratie apaisée » pour le devenir de l’Afrique – Par Yao Noël

Je ne suis ni naïf ni ignorant, encore moins  inconscient. Je plaide seulement et sincèrement pour une « démocratie apaisée », selon la belle formule du Président Henri Konan Bédié qui vient d’être rappelé à Dieu. Le tout premier axe qui fonde et conditionne tout le reste, c’est l’inclusivité et la transparence électorale et politique car, de nos jours, l’élection est le mode principal par lequel sont sélectionnés les personnels dirigeants de nos pays et de nos États. Il s’agit donc là d’un aspect crucial et déterminant de tout processus démocratique et donc de stabilité sociale.

Un scrutin ouvert, libre, inclusif, transparent, crédible crée moins de tension et apaise. Cela va donc indiscutablement dans le sens d’une « démocratie apaisée ». C’est la base et le fondement, le socle de la paix et de la stabilité sociale. Mais, dans l’État de droit et dans un espace ou une société démocratique, cela ne saurait suffire. Il faut veiller à avoir,  maintenir et préserver un contexte et microcosme politique  « civilisé » c’est-à-dire débarrassé de tout « cannibalisme politique » où les différents acteurs se « mangent », se  « mordent aux mollets » voire en viennent à se « prendre aux collets » dans des pugilats violents et honteux.

Seuls sont promus et privilégiés, les débats d’idées, de projets et programmes pour le bonheur et le bien-être des populations.  On est loin, dans ce cas de figure moderne et modèle, des injures, insultes et invectives les uns envers les autres car ce sont des signes évidents de faiblesse et d’incapacité à proposer un projet de bonne et saine gouvernance pour le salut du peuple qu’on veut diriger et servir .

Voilà donc quelques axes d’une « démocratie apaisée » telle que nous l’entendons et telle que nous la voulons. En cette ère de communication  numérique et virtuelle tous azimuts, il faut,  pour la cohésion, la réconciliation et la paix, non seulement savoir parler mais aussi et surtout, savoir et pouvoir bien parler pour la concorde et l’unité de nos pays, États, sociétés et nations .

 

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