L’artiste-chanteur et musicien Noël Dourey, cadre du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) et membre du Bureau politique du parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, a abordé, le fait majeur de l’actualité sociopolitique ivoirienne ; à savoir, l’attaque du village de Difita, dans le département de Téhini, à la frontière ivoiro-burkinabé, dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 août 2025, par des individus non identifiés. Qui seraient des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), les supplétifs de l’armée burkinabé, soutiennent certaines sources. Une attaque ayant fait 4 paysans tués, un habitant disparu, une femme grièvement brûlée, des maisons brûlées et du bétail volé mentionne le chef d’Etat-major général des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI), le Général de corps d’armée, Lassina Doumbia, dans un communiqué officiel. Ci-dessous le point de vue de Noël Dourey, dans une récente vidéo de plus de 8mn diffusée, le lundi 1er septembre 2025, sur les réseaux sociaux.
« Je fais cette vidéo pour dire que tout ce qui se passe à la frontière de la Côte d’Ivoire avec le Burkina Faso était plus ou moins prévisible. Je vais vous dire pourquoi. Ils nous ont dit que si on n’inscrivait pas les noms de certains leaders politiques sur la liste électorale, il y aurait un déluge sur la Côte d’Ivoire, ça ne s’est pas fait. Rien ne s’est passé. Après ils nous ont dit que le président Alassane Ouattara ne pouvait pas faire un 4e mandat. Ce qui, à la réalité, n’est pas vrai puisque parmi ceux qui crient au loup, certains ont fait campagne pour cette nouvelle Constitution votée en 2016.
Les gens ont fait campagne et la Constitution de 2016 stipulait qu’il s’agit d’une nouvelle République et le président avait le droit de se présenter deux fois. Nous sommes donc au 2e mandat de la 3e République qui, d’ailleurs, a créé le Sénat qui est actif ; une Vice-présidence de la République qui fonctionne ainsi que la Chambre des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire. La Constitution de la 3e République a mis en place le Conseil économique, social, environnemental et culturel. Avant, ce n’était pas ça. Elle a fait sauter la limitation d’âge à 75 ans. Des faits qui sont effectifs. Ils acceptent tout mais refusent que, dans cette Constitution-là, hormis tout ce que je viens de dire, que le président a le droit de faire un 2e mandat, ça ils ne l’acceptent pas. Ils font une arithmétique qui, à la vérité, est politique et biaisée.
« Tout ce qui se passe à la frontière de la Côte d’Ivoire avec le Burkina Faso était plus ou moins prévisible »
Je voudrais dire que le président de la République, Alassane Ouattara, candidat à sa propre succession est allé, lui-même, à la Commission électorale indépendante (CEI) pour déposer, en mains propres, sa candidature. Et nous avons vu la ferveur populaire qui a entouré ce dépôt de candidature. Ils n’ont plus rien à faire ou à dire. Qu’est-ce qu’il faut faire ? Il faut créer la psychose. Il faut donner l’impression qu’il y aura la guerre. Ce ne sont mêmes pas des militaires mais des supplétifs de l’armée burkinabé qui viennent, de manière lâche et sauvage, ils volent des bœufs tellement la faim les tenaille ; tuent des populations et partent.
La Côte d’Ivoire, fidèle à sa philosophie de paix avec ses voisins lance donc des possibilités de les ramener sur terre. Dans tous les cas, ce qu’ils ont commencé – la question qui se pose c’est de savoir s’ils peuvent terminer ça. Le président Ouattara nous a dit que le 25 octobre 2025, les élections se passeront dans de bonnes conditions. Et nous, en tant qu’Ivoiriens, c’est ça que nous devons retenir. Et en tant qu’Ivoiriens, nous devons faire bloc avec notre armée, notre police, notre gendarmerie, nos FDS parce que quand les vandales, les gens sans foi ni loi sont entrés dans ce village de Téhini, ils n’ont pas cherché à savoir les couleurs des religions, rien.
« Nous devons être « un » pour faire face à l’adversité »
Ça veut dire que nous devons nous unir, nous devons être « un » pour faire face à l’adversité. Il n’y a pas 36 chemins pour le faire, c’est dans solidarité et l’union. Et je vais vous dire : Le président de la République, SEM Alassane Ouattara, n’abandonnera jamais un centimètre du territoire national, jamais. »
Propos retranscrits par Ferdinand N’Guessan
Légende photo : L’artiste-chanteur et musicien Noël Dourey, membre du Bureau politique du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).


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