La 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football qui a été confiée à la Côte d’Ivoire, aura bel et bien lieu en janvier 2024. C’est du moins l’assurance donnée, avec force, par la Confédération Africaine de Football (CAF) après la mission d’évaluation des infrastructures sportives devant abriter cette compétition, par le Secrétaire Général, Véron Mosengo-Omba.
Les choses sont désormais claires en ce qui concerne l’organisation pratique de la « CAN Côte d’Ivoire 2023 » prévue en janvier-février 2024. L’instance suprême du football africain ne se fait plus de doute sur le déroulement effectif de cette fête populaire du football du continent noir.
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Par le biais de son SG, tout a été clarifié, le vendredi 17 février 2023, au cours d’une conférence de presse-bilan de sa mission d’évaluation de six jours (du 11 au 17 février 2023) à l’hôtel Ivoire à Abidjan-Cocody.
En présence du Président du Comité d’organisation de la CAN (COCAN), Albert François Amichia, du Président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Yacine Idriss Diallo et de Jacques Anouma, Conseiller Spécial du Président de la CAF et du COCAN.
Après son constat positif fait sur le terrain, Véron Mosengo-Omba a mis la barre haut au niveau de son état d’âme après ses différentes visites. « Les infrastructures que je viens de visiter, s’annoncent dignes de la Coupe du Monde de la FIFA. Elles seront de classe Coupe du Monde. Par rapport à ma précédente visite, il y a 12 mois, les travaux ont bien avancé : sur les six stades attendus, trois sont prêts. II s’agit d’Ebimpé, Bouaké et Yamoussoukro », a déclaré l’envoyé spécial du Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe.
Selon le natif de la République Démocratique du Congo (RDC), la validation des trois autres stades ne sera qu’une formalité. « Pour les trois autres stades, à savoir, Félix Houphouët-Boigny, San Pedro et Korhogo, il reste des travaux de finition exigés pour répondre au cahier des charges de la CAF.
Ils prendront du temps, mais, nous sommes convaincus qu’à la fin de juin 2023, ces trois stades pourront être homologués par nos services pour être utilisés pour des compétitions CAF ou FIFA », a-t-il ajouté.
Concernant l’aspect de l’hébergement, « la plupart des villages CAN sont presque terminés » a révélé le conférencier qui pense qu’il reste encore « les nécessaires travaux de finition ». Face à cette avancée notable, le SG de la CAF a tout simplement félicité les autorités compétentes ivoiriennes.
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« Nous félicitons les autorités et leurs partenaires pour ces villages CAN, respectueux d’un développement durable, puisqu’ils ont été conçus de façon à pouvoir être utiles au-delà de la compétition ».
Au-delà de sa satisfaction par rapport aux travaux des infrastructures sportives, hôtelières et sanitaires bien conduits, le Secrétaire Général de la CAF a tout simplement encensé la Côte d’Ivoire à travers son Président de la République et son gouvernement. Car, selon lui, les autorités ivoiriennes n’ont pas trompé la CAF. Elles ont, plutôt respecté leurs différents engagements.
« L’engagement du gouvernement ivoirien, du Président de la République et de son Premier Ministre, n’a pas faibli. Tous les engagements pris dans le cadre de l’accord d’accueil, sont, à ce jour, respectés », a-t-il noté avec satisfaction.
A noter qu’avant ses échanges avec les journalistes de la presse nationale et internationale, l’émissaire de la CAF a été reçu en audience par le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, dans la mi-journée du même vendredi 17 février. En présence du Ministre des Sports, Danho Paulin Claude et du Ministre du Tourisme, Siandou Fofana. Evidemment, Véron Mosengo-Omba a fait le point de sa visite des infrastructures au chef du gouvernement ivoirien.
Face à ce constat très positif qui honore la Côte d’Ivoire sportive, du reste, il est clair que la CAF, à travers son SG, vient de mettre une autre grosse pression sur les autorités ivoiriennes. Parce qu’en réalité, à onze mois de cette fête qui s’annonce populaire, beaucoup reste encore à faire sur le terrain. Les autorités ivoiriennes sont, de ce fait, interpellées.
Leur objectif immédiat serait de continuer à prendre toutes les dispositions utiles afin d’achever tous les travaux avant juin 2023. C’est vrai que le SG de la CAF repart au Caire, capitale égyptienne, sans être déçu, comme il l’a affirmé lui-même, mais, en vérité, c’est un gros caillou lancé dans le camp du pays organisateur.
Jean-Claude Djakus
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