Projet Akwaba city à Anyama : Touré Ahmed Bouah annonce un investissement de 30.000 milliards FCFA  

 

Le projet Akwaba city situé dans le département d’Anyama, sur une surface de 7000 hectares, au nord d’Abidjan, va nécessiter 30 000 milliards FCFA. Mais le démarrage du projet est conditionné par l’approbation du site par le ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme (MCLU). C’est la révélation qu’a faite, ce lundi 28 février 2022, à la Maison de la Presse, à Abidjan-Plateau, par Touré Ahmed Bouah, Pdg de Sophia SA, co promoteur de la ville nouvelle dudit projet. Il a donné l’information à l’occasion du premier Press club de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) de l’année 2022.  « Ville nouvelle, comme catalyseur des économies africaines: cas d’Akwaba city en Côte d’Ivoire » est le thème de ce rendez-vous d’échanges des journalistes.

Touré Ahmed Bouah a annoncé que ses partenaires et lui auront pour mission de mettre en valeur 7000 hectares et en faire une ville intelligente et écologique qui nécessité un investissement de 30 000 milliards FCFA d’ici 20 ans. Pour ce faire, 39 grands projets structurants ont été identifiés, à en croire, le conférencier. Il s’agit des infrastructures qui manquent à Abidjan qui sont, entre autres, le marché de gros et de véhicules d’occasion, le marché de l’anacarde et du cola, un abattoir avec touts les commodités. Le marché de véhicule d’occasion aura, selon Touré Ahmed Bouah, 1000 hectares. Il est aussi prévu 300 000 logements à Akwaba city qui accueillir trois millions d’habitants. L’objectif du gouvernement ivoirien en adhérant au projet, selon le Pdg de Sophia SA, est de mettre fin à la création de ville de façon anarchique. Chaque année, révèle-t-il, ce sont 1000 hectares de terrains qui sont utilisés dans le district d’Abidjan, dans le désordre et l’anarchie.  « A’ Abidjan, il a 123 quartiers précaires pourtant, on ne peut pas créer de richesse dans un quartier précaire« , déplore-t-il.  Touré Ahmed Bouah a rappelé que depuis 20 ans que le projet est en gestation, ce sont 60 milliards FCFA qui ont été investis sur fonds propre par Sophia SA et ses partenaires.

La purge des droits coutumiers des terrains nus, dans le cadre du projet, a-t-il insisté, est payée par le Fonds de prévoyance militaire. Et que l’Etat ivoirien a mobilisé 20 milliards FCFA pour désinterresser les Force de défense et de sécurité (Fds) dans le cadre du contentieux qui avait eu lieu entre la Sophia SA et celles-ci (Fds). Huit milliards FCFA, au dire de Touré Ahmed Bouah, ont été déjà payés pour la purge des droits coutumiers. Et que 400 milliards FCFA sont à payer pour lesdits droits dans le cadre des 7000 hectares.

Les partenaires de Sophia SA sont, entre autres, le ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, représenté par le conseiller spécial du ministre, Alexandre Kouamé, la Fédération nationale des acteurs du commerce en Côte d’Ivoire (FENACCI), représentée par Soumahoro Farikou, maire de la commune d’Adjamé, le Bnetd, représenté par M. Badié porte-parole du directeur général, la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire.

 

 

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