Protection de l’image de l’enfant en Côte d’Ivoire – La RTI réaffirme son engagement auprès de l’UNICEF

En novembre 2022, la Radiodiffusion Télévision ivoirienne (RTI) avait signé la charte éthique UNICEF-Médias pour la protection de l’enfant en Côte d’Ivoire. En présence du représentant résident de l’institution onusienne, Jean-François Basse, le directeur général par intérim du média de service public, Jean-Martial Adou, a réitéré, le jeudi 14 novembre 2024, au siège de la télévision d’Etat sis à Abidjan-Cocody, l’engagement de sa structure de protéger l’image de l’enfant en Côte d’Ivoire à travers toutes ses productions.

C’était à l’occasion de la cérémonie de dévoilement de la plaque sur laquelle est consignée ladite charte qui se trouve au hall du grand bâtiment de la maison bleue. Avant donc ledit dévoilement et la visite guidée des locaux du média d’Etat, l’hôte du jour, M. Basse, à la tête d’une forte délégation de collaborateurs, a fait savoir que,  pour l’UNICEF, « c’est un très grand privilège d’être ici à la RTI, dans cette maison mythique, historique qui fait partie du patrimoine de la Côte d’Ivoire ».

Et d’indiquer que, « dans le cadre de nos activités, nous avons toujours eu le plaisir de voir le personnel de la RTI dans toutes les localités du territoire national. Ce faisant, nous sentons cette volonté de faire en sorte que la population bénéficie de toutes les informations concernant les enfants. Le caractère social de la mission de service public de la RTI, nous l’avons vu, nous l’avons constaté et nous tenons à saluer le professionnalisme et le sens de la rigueur de tous les journalistes de la RTI. Et, en réalité, lorsque nous dévoilons cette plaque éthique, ce n’est pas pour dire que les journalistes ne font pas leur travail. Au contraire, c’est juste pour donner collectivement cette opportunité de renouveler l’engagement de certains principes éthiques dans le traitement des informations qui concernent les enfants. Ce n’est pas toujours facile de faire des reportages sur les enfants. Le plus facile probablement, ce sont les reportages sur des sujets positifs. Mais il y a, quelquefois, des sujets un peu plus graves qui concernent les cas d’exploitation ou d’abus dont sont victimes des enfants, filles ou garçons. Il y a également des cas qui peuvent concerner des enfants qui sont eux-mêmes auteurs de cas d’exploitation. Cela nécessite une approche différente, parce qu’on parle d’enfants, on parle d’êtres vulnérables. On parle de personnes dont il faut préserver la dignité. On parle aussi de personnes qu’on doit protéger de mesures de représailles. On parle de personnes dont il ne faut pas favoriser la stigmatisation dans la société. Et cela, nous avons vu dans la façon dont la RTI traite l’information que c’est absolument pris en charge. De ce fait, nous voulons ici saluer cette éthique de responsabilité qui est incarnée à la RTI à travers l’ensemble de ses agents qui servent à Abidjan, mais qui servent également à l’intérieur du pays ».

Par ailleurs, il dira que c’est vraiment pour lui un grand plaisir, avec l’équipe qui l’accompagnait ce jour-là, de pouvoir sceller une certaine forme de partenariat qu’il a souhaité être un point de départ. « Le monde est en train de changer. Les enfants sont au cœur de notre mandat. Ici, les moins de 35 ans représentent 75% de la population. Ceux-là, jeunes et enfants, ont besoin que nous nous adaptions dans nos moyens de communiquer avec eux. C’est maintenant l’ère des smartphones, des réseaux sociaux, des médias numériques et nous allons étudier avec la RTI, l’équipe de son directeur général, les voies et moyens de pouvoir soutenir cela dans le futur. Dans un futur proche, j’espère. Et nous continuerons ce partenariat. Je remercie le directeur de nous avoir donné cette opportunité-là de renforcer la relation de coopération qui existe entre l’UNICEF et la RTI ».

Quant au directeur général par intérim de la RTI, Jean-Martial Adou, il soutiendra que, pour son entité, c’est d’abord une adhésion aux valeurs prônées par la Charte éthique. « Et si nous le faisons déjà, c’est très bien. Mais je dois vous rappeler que nous avons une mission de service public, c’est-à-dire que nous devons être au service de nos compatriotes, de toutes les familles ivoiriennes. Et on ne peut pas parler de famille sans parler des enfants. Nos enfants que nous aimons, que nous éduquons, que nous chérissons, que nous protégeons. Notre mission également à la RTI, c’est de faire en sorte que la société adhère et prenne fait et cause pour la défense de ces valeurs qui constituent la mission de l’UNICEF», a-t-il argumenté.

Enfin, il précisera qu’à travers naturellement la signature de cette charte, c’est un peu une piqûre de rappel. « Et nous disons chez nous à la RTI que quand nous venons au travail chaque matin, dans un coin de notre tête, dans un coin de notre mission, il y a que nous devons agir pour protéger les enfants », pense-t-il.

Marcellin Boguy

 Légende photo

La délégation de l’UNICEF posant avec des membres de la direction de la RTI au terme de la visite guidée.

 

 

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