Société civile / Démission en masse : Plusieurs responsables  de la FIDHOP lâchent Boga Sako

Sale temps pour la Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des droits de l’homme et de la vie Politique (FIDHOP), ONG ivoirienne de défense des droits de l’homme dirigée par Dr Boga Sako, enseignant à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, centre de la Côte d’Ivoire. Dans une déclaration datée du jeudi 12 janvier 2023, les membres du Bureau exécutif de cette structure et les représentants de l’ONG à l’extérieur ont collectivement annoncé leur démission.

Lire aussi : La diaspora ivoirienne à Kandia Camara : « La Côte d’Ivoire fait partie des pays les plus respectés à Abu Dhabi »

« Nous, membres du Bureau exécutif de la Fondation Ivoirienne pour l’Observation et la surveillance des droits de l’homme et de la vie Politique (FIDHOP), Mathias NÉHAN (1er Vice-Président en Charge de la Ligne, de la Vie et de l’Implantation de la FIDHOP), président de la représentation FIDHOP, France, Théodore GBOUABLÉ (1er Vice-Président, chargé de l’Administration Générale), président de la représentation FIDHOP du Danemark et des pays scandinaves, Maitre Roselyne AKA-SÉRIKPA (1ere Vice-Président, chargée des Questions Juridiques et Judiciaires, Avocate de la FIDHOP, Côte d’Ivoire), Saturnin GAUDET (2e Vice-Présidente, en charge de la Diplomatie, Bureau exécutif, Côte d’Ivoire), Jean Fulgence LATTE (1er Vice-Président, en charge des Affaires Politiques, Sociales et Culturelles.), président de la représentation FIDHOP, Royaume-Uni, Anne Sylvie GNABEHI (1ere Vice-Présidente, en charge de Projets et de l’Innovation), présidente de la représentation FIDHOP, Belgique et Benelux, Béatrice D’ARONCO (1ere Vice-Présidente, chargée des Relations avec les Ivoiriens de la Diaspora), Vice-Présidente, chargée de la Mobilisation, de l’Intégration et de la Culture pour la représentation FIDHOP, France, Akassi KANGA (2e Vice-Présidente, en charge de la Communication), Vice- Présidente, en charge des Stratégies Politiques et des Relations Diplomatiques pour la représentation FIDHOP, France, Evrard DOHO (Directeur de la Communication), Directeur de la Communication de la représentation FIDHOP, France », ont mentionné ces différents responsables de la FIDHOP.

Lire aussi : Jean-Louis Billon, acteur politique ivoirien : «Je ferai tout pour être le candidat du PDCI en 2025 »

Avant de donner les raisons de leur démission en ces termes : « Constatant le désintérêt manifeste du Dr Boga Sako Gervais et son manque d’engouement, quant aux vives réactions et actions, devant les cas graves de violations des droits de l’homme portés à sa connaissance par certains membres du Bureau exécutif Constatant les cotisations intempestives, les dépenses exorbitantes, imposées aux membres du Bureau exécutif et vouées à des fins autres que des activités en faveur des droits de l’homme ; constatant récemment, la vérité dissimulée du fonctionnement de fait de la FIDHOP depuis le 1er avril 2009, mise à nu lors de la réunion du 8 janvier 2023 ;

Constatant le refus du Dr BOGA SAKO Gervais de la convocation et de l’organisation d’assemblées générales constitutive et extraordinaire régulières, en vue de la rédaction et de l’adoption des nouveaux textes administratifs de la vision nouvelle et commune de la FIDHOP ; constatant que la FIDHOP est désormais orientée dans son fonctionnement à un dévouement strict de ses membres aux décisions unilatérales de Dr Boga Sako Gervais ;

constatant le dysfonctionnement criard de ses organes de fonctionnement ; Refusant de cautionner et d’associer nos qualités et images à du faux ; Soucieux de préserver notre légitime quête permanente, du respect de la légalité et des droits de tout homme ; dans notre posture de défenseurs des droits de l’homme, sur notre honneur et notre dignité, nous nous désolidarisons de l’aventure ambiguë, dans laquelle le président fondateur tient coûte que coûte à nous conduire, en ses obligés ; dénonçons l’irrégularité de la prétendue assemblée générale extraordinaire qui s’est tenue le 8 janvier 2023, en violation flagrante des textes légaux ».

Et d’ajouter : « C’est pourquoi à compter de la publication de la présente, nous démissionnons toutes et tous, du Bureau exécutif et de la FIDHOP et des représentations internationales ».

Didier Depry

Laissez une réponse

Votre email ne sera pas publié