Le 15e sommet des cinq pays membres des BRICS, à savoir Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud, qui se tient à partir de ce mardi 22 août 2023 en Afrique du Sud est la première rencontre de cette organisation politique, diplomatique, économique et stratégique depuis le covid-19. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa reçoit ses homologues chinois, Xi Jinping, indien Narendra Modi et brésilien Lula Da Silva ainsi que le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov , qui remplace Vladmir Poutine.
En effet, le président de la Fédération de Russie, Vladmir Poutine, n’a pas fait le déplacement à Johannesburg, car il risque une arrestation à cause d’un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale à la relativement à la guerre en Ukraine. Cependant Vladmir Poutine sera doublement présent au sommet. D’une part, à travers son ministre des Affaires étrangères ; d’autre part, parce qu’il s’exprimera en visioconférence pour donner son avis sur les questions débattues. Le président russe ne sera donc pas isolé. Ni lui ni son pays qui bénéficie ainsi du soutien des autres pays membres des BRICS.
Même si le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, dont les noms forment l’acronyme Brics, contestent un ordre politique et économique dominé par l’Occident, ces pays ne semblent pas tous d’accord sur un fait, c’est celui de l’élargissement automatique de l’organisation qu’ils forment. Cette question sera à l’ordre du jour durant ce sommet. Certains pays membres tels que le Brésil, qui ne sont pas opposés à l’ouverture, veulent qu’elle se fasse sur la base de critères stricts.
A noter que de nombreux pays africains frappent à la porte des BRICS. Des pays comme l’Algérie, la République démocratique du Congo, le Nigeria et le Cameroun figurent parmi les aspirants membres.
Didier Depry
(avec l’AFP et RFI)
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