Après la Fête de la liberté 2022 : Un vice-président du FPI dévoile une nouvelle crise interne

« …la liberté n’est que virtuelle ou romantique. Non seulement à l’échelle du pays, mais aussi au niveau du ‘’FPI nouveau’’ où la moindre critique envers le président du parti peut conduire à l’échafaud ». 

Ces propos inédits sont d’Alfred Guéméné, vice-président du Front populaire ivoirien (FPI) chargé des relations avec les partis politiques et les organisations syndicales.  Ils font partie d’un texte au vitriol qu’il a signé sous le pseudonyme de « Général Guillot » et les a publiés hier, lundi 2 mai 2022, sur sa page Facebook dans une rubrique qu’il a baptisée « Café matinal ». Le vice-président du FPI expose l’inopportunité, selon lui, de la Fête de la liberté célébrée, les  29 et 30 avril derniers, à Abengourou, dans l’Est de la Côte d’Ivoire. Il dénonce également les entraves à la liberté d’expression, à la liberté tout court, au Front populaire  ivoirien (FPI) dirigé par Pascal Affi N’Guessan. Voici ci-dessous l’intégralité du post d’Alfred Guéméné alias Général Guillot sur Facebook.

Café matinal 

 

FPI: Un parti hostile à la liberté qui fête la liberté ?

Chacun se souvient que nous avons récemment suggéré la suppression pure et simple de la fête de la liberté.

Au motif, entre autres, que cette manifestation incantatoire n’avait aucun fondement philosophique dans un contexte où la liberté n’est que virtuelle ‘ou romantique.

Non seulement à l’échelle du pays, mais aussi au niveau du  « FPI nouveau » où la moindre critique envers le président du parti peut conduire à l’échafaud.

Et pour montrer que notre position ne relève nullement d’une simple manifestation d’exorcisme, nous avons simplement osé passer au crible l’intervention du président du FPI devant les 8000 participants à la fête du folklore et de l’ostentatoire.

Avec une critique particulièrement acerbe contre le réquisitoire enflammé du président Affi à l’endroit du président Laurent Gbagbo qui, selon lui, serait  « le boulet qui nous empêchait de prendre notre envol »..

Eh bien, chers amis, cela a suffi pour que les salafistes et les caniches de service cherchent à nous pendre au croc de boucher.

Pire, décision aurait été prise de nous traduire devant la Direction du parti où nous risquons au moins une suspension sinon une décharge de nos fonctions de Vice-Président.

C’est sans doute le lieu de rappeler à chacun que le FPI est un front où cohabitent plusieurs courants de pensée.

Et que  le courant dont le Général Guillot est porteur et qui compte de nombreux militants proches du président Gbagbo, se caractérise par « la liberté d’esprit à laquelle il faut tenir plus qu’à tout autre bien ». 

Bref ! Voilà chers amis, ce qui nous conforte dans notre position contre la célébration d’une liberté qui n’est malheureusement qu’une vue de l’esprit au sein du  « FPI nouveau ».

Restez à l’écoute.

Si la boîte de Pandore est ouverte nous allons nous y engouffrer avec délectation.

 

Le Général Guillot

 

 

 

 

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