Après la Coupe d’Afrique des nations de football dite « la CAN de l’hospitalité » qui s’est déroulée en Côte d’Ivoire, du 13 janvier au 11 février 2024, l’exposition du plasticien Samir Zarour constitue l’un des plus grands événements en Côte d’Ivoire. En effet, dans la soirée du jeudi 22 février 2024, le 1er diplômé ivoirien de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris a procédé au vernissage de son exposition tant attendue, chapeautée par la Windsor Gallery du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Le vernissage de cette exposition, qui court du 22 janvier au 14 mars et qui se tient deux années après sa toute dernière à Abidjan, a vu la participation d’éminentes personnalités.
A la faveur du vernissage de cette exposition placée sous le haut parrainage du général Abdoulaye Coulibaly, président du conseil d’administration (PCA) de la compagnie aérienne nationale Air Côte d’Ivoire, Samir Zarour a tenu à rendre un vibrant hommage à son ami de longue date. « J’ai la chance d’avoir un ami tel que toi, Abdoulaye, depuis plus de 60 ans », a-t-il reconnu.
En retour, l’ex-pilote du premier président de la République de Côte d’Ivoire, feu Félix Houphouët-Boigny, qui a eu à présider, il y a de cela douze années, une exposition de Samir Zarour au Centre culturel français (baptisé aujourd’hui Institut français de Côte d’Ivoire, en abrégé IFCI), s’est félicité de la qualité du travail et des tableaux de Samir Zarour qui, a-t-il avancé, « fait honneur au drapeau ivoirien partout à travers le monde, notamment aux États-Unis, au Chili, en France, dans toute l’Afrique où il a réalisé de grandes expositions. Alors, tous, ce soir, nous nous devons de nous arracher ses toiles, car ses œuvres rendent nos maisons gaies et agréables. Surtout que Samir Zarour est, à mon sens, le plus grand plasticien de la Côte d’Ivoire ».
A en croire l’exposant, il a encore mis en valeur la beauté de la nature et celle de l’être humain. « Cette nature m’a toujours inspiré. Chaque œuvre est le résultat d’un combat de longue haleine. Je laisse libre court à mon inspiration. Par ces tableaux, je mets en avant les trois dimensions de mon approche picturale : la hauteur, la largeur et la profondeur. Pour moi, chaque artiste a son identité, son propre style, sa propre écriture par laquelle l’on l’identifie. Et avoir chez soi, un Zarour, c’est du pur délice », a-t-il affirmé.
Artiste figuratif, un peu surréaliste et romantique comme il aime à se définir, lui-même, Samir Zarour, qui présente cette fois 20 toiles à son exposition du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, n’attribue jamais de thème à ses différentes expositions, selon lui, pour éviter de restreindre l’explosion de son inspiration.
Il est, enfin, important de relever qu’aux côtés du plasticien, jeudi dernier, l’on notait la présence de Mme Fatima Bamba, maire de la commune d’Anyama où Samir Zarour a grandi et présidé l’équipe de football locale, le Rio Sport d’Anyama. Laquelle équipe a fait la fierté de cette localité et dans laquelle ont évolué de talentueux joueurs au nombre desquels le grand Laurent Pokou.
Venue de la France et de l’île Maurice, une importante délégation de parents, amis et proches a assisté à ce vernissage. L’artiste a mis un point d’honneur à remercier Jean-Luc Dutel, éminent cancérologue français; François Paleg, grand banquier. Sans oublier sa petite-fille Chloé venue de l’Ile Maurice, le temps de ses congés scolaires et pour qui la date du vernissage a été choisie à cette période en fonction desdits congés pour lui permettre, comme lui a promis son grand-père, d’être présente à Abidjan pour l’honorer.
Marcellin Boguy
Légende photo : Le peintre Samir Zarour (au milieu) entouré de ses invités lors du vernissage de son exposition.
Laissez une réponse