Bénin / Politique d’éducation – Comment la dynamique Talon inonde le milieu universitaire

Dans le développement d’un pays, plusieurs éléments sont essentiels et parmi ces derniers les universités ont une place des plus prioritaires. 

En effet les universités jouent un rôle clé dans la formation de la main-d’œuvre qualifiée, la production de connaissances et la promotion de l’innovation. Tout d’abord, les universités sont des centres de formation supérieure, où les étudiants peuvent acquérir des compétences et des connaissances avancées dans divers domaines tels que les sciences, les technologies, les arts, les sciences sociales, etc. le but est de former une main-d’œuvre qualifiée, capable de contribuer à la vision du pays. De plus, les universités sont des centres de recherche, où les professeurs et les chercheurs peuvent mener des études et des projets de recherche sur des sujets clés tels que la santé, l’énergie, l’environnement, les technologies, etc.

 Les résultats de ces recherches peuvent avoir des impacts significatifs sur le développement du pays, en proposant des solutions innovantes pour résoudre les problèmes économiques, sociaux et environnementaux.

En outre, les universités sont des lieux d’innovation, où les étudiants, les professeurs et les chercheurs peuvent travailler ensemble pour développer de nouveaux produits, services et technologies.

Ces innovations peuvent stimuler la croissance économique, améliorer la qualité de vie des citoyens et renforcer la compétitivité internationale du pays. Enfin, les universités ont un rôle important dans la promotion de la culture et de la société du pays. Les universités offrent des programmes dans des domaines tels que les arts, la littérature, les langues et les sciences sociales, qui peuvent aider à promouvoir la compréhension interculturelle et la tolérance, et à renforcer l’identité nationale.

En résumé, les universités ont une place centrale dans le développement d’un pays, car elles contribuent à la formation de la main-d’œuvre qualifiée, à la production de connaissances et à la promotion de l’innovation, ainsi qu’à la culture et la société du pays. 

Par exemple en Afrique, Le secteur des études universitaires est très diversifié et varie considérablement selon les pays et les régions. Dans de nombreux pays africains, le nombre d’universités est relativement faible par rapport à la population et le financement de l’enseignement supérieur est souvent insuffisant. Cela peut entraîner des défis tels que des taux élevés d’échec et d’abandon, des infrastructures délabrées et une pénurie de personnel enseignant qualifié.

Au Bénin, le secteur universitaire est en développement constant depuis plusieurs années. Il existe plusieurs établissements d’enseignement supérieur, notamment l’Université d’Abomey-Calavi, la plus grande université du pays, ainsi que l’Université de Parakou et l’Université de Natitingou.

Le gouvernement béninois a mis en place une stratégie nationale pour le développement de l’enseignement supérieur, qui vise à améliorer la qualité de l’enseignement, à renforcer la recherche scientifique et à encourager la collaboration internationale. Dans ce cadre, il y a eu des investissements importants dans l’infrastructure, les programmes d’études et les ressources humaines.

Le système d’enseignement supérieur béninois est basé sur le système LMD (Licence-Master-Doctorat) et offre une variété de programmes de premier cycle, de cycles supérieurs et de recherche. Les programmes comprennent des domaines tels que les sciences, la technologie, les sciences humaines et sociales, les sciences de la santé et les sciences agricoles.  Depuis 2018, bien que le secteur universitaire béninois fasse face à des défis tels que le manque de financement, la pénurie d’enseignants qualifiés et la faible capacité de recherche, il est en train de se développer et de devenir de plus en plus compétitif sur le plan international. Les étudiants et les enseignants bénéficient également de programmes de mobilité internationale, de bourses d’études et de collaborations avec d’autres institutions de renommée mondiale depuis l’installation du Gouvernement TALON. 

Plusieurs constats ont été fait entre les universités béninoises et les grandes universités car elles sont très différentes en termes de taille, de financement, de ressources et de réputation. Cependant, voici quelques éléments de comparaison possibles :

  • Taille : Les grandes universités dans le monde, telles que Harvard, Stanford ou Oxford, ont des effectifs d’étudiants et de personnel beaucoup plus importants que les universités béninoises. Par exemple, l’Université d’Abomey-Calavi au Bénin compte environ 100 000 étudiants, tandis que Harvard a plus de 30 000 étudiants.
  • Financement : Les grandes universités dans le monde ont souvent des budgets beaucoup plus importants que les universités béninoises, ce qui leur permet de disposer de plus de ressources pour la recherche, les infrastructures, les bourses d’études et le recrutement de personnel qualifié.
  • Réputation : Les grandes universités dans le monde ont souvent une réputation internationale établie pour leur excellence académique, leurs programmes de recherche de pointe et leur influence dans leur domaine. Les universités béninoises sont moins connues à l’échelle internationale, mais elles ont une réputation croissante en Afrique pour leur qualité d’enseignement et leur engagement en faveur du développement du pays.
  • Programmes : Les grandes universités dans le monde offrent une grande variété de programmes de premier cycle, de cycles supérieurs et de recherche dans une multitude de domaines, tandis que les universités béninoises sont souvent plus limitées en termes de programmes proposés.

Malgré ces différences, les universités béninoises ont beaucoup à offrir aux étudiants locaux et internationaux en termes d’enseignement de qualité, de programmes de recherche pertinents pour le développement du pays et d’opportunités de collaboration et de partenariat avec d’autres institutions dans le monde. Le Gouvernement TALON souhaitent que les grandes universités fassent bénéficier le BENIN de partenariats pour élargir les perspectives globales et contribuer au développement nationale.

C’est aussi dans le but de répondre au besoin de monde travail local que le Gouvernement TALON a redéfinit le modèle de l’enseignant du supérieur au Bénin. D’après le Président TALON, le professeur d’université devra « être un expert dans sa discipline, et son expertise devra être régulièrement évaluée par d’autres experts de renommée internationale ». Il devra également « savoir transmettre ses connaissances et être d’un professionnalisme irréprochable ». Le professeur d’université selon le chef de l’Etat, « devra aussi et surtout, s’interdire toute liaison ou tentative de liaison amoureuse avec son apprenant ».

Pour le Gouvernement,  les professeurs ayant été gradés par le Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES) n’auront plus automatiquement droit aux fonctions d’enseignement dans le supérieur public. « Une qualification complémentaire sera requise », a-t-il précisé. Pour ce faire le Gouvernement TALON a mis en place une délégation au contrôle et à l’éthique dans l’enseignement supérieur composée de 07 membres dont une femme. La  mission de la délégation est de veiller à la qualité du contenu des enseignements, de promouvoir la conscience professionnelle , d’œuvrer à l’assainissement des mœurs et d’être un véritable moyen de lutte contre le harcèlement sexuel pour que enfin les « professeurs d’université » à être des exemples.

Malheureusement Le milieu universitaire constitue sans doute un terreau pour le harcèlement sexuel. Les autorités en ont conscience et oriente de plus en plus les mesures de lutte vers ce monde où enseignants et apprenants se côtoient au quotidien.

Les prises de mesures contre le harcèlement sexuel en milieu scolaire et universitaire sont clairement définies dans la loi portant dispositions spéciales de répression des infractions commises à raison du sexe des personnes et de protection de la femme en République du Bénin. L’article 551-1 dispose : « Toute liaison amoureuse entre un formateur ou un enseignant et son apprenant est interdite… ».

Dans son message, le Président Talon est resté dans la logique de cette disposition en rappelant que « celui qu’on dénomme communément professeur d’université devra s’interdire toute relation ou tentative de relation amoureuse avec son apprenant ».

Dans ce cas de figure, les enseignants sont appelés à jouer les premiers rôles de la dénonciation. Ils ne doivent pas se laisser avoir par les apprenants. « Si vous vous laissez harceler et que vous tombez dans le piège, et qu’une relation est établie, elle sera considérée comme victime, mais vous êtes l’auteur », avait-il dit.

De plus, cela peut créer un déséquilibre de pouvoir inapproprié entre le professeur et l’élève. Les enseignants ont une position d’autorité et d’influence sur leurs élèves, et l’exploitation de cette position pour poursuivre une relation amoureuse peut être considérée comme abusive. En outre, cela peut nuire à la réputation de l’université et de l’enseignant.

Les relations amoureuses entre professeurs et élèves peuvent être perçues comme inappropriées ou scandaleuses, ce qui peut nuire à la réputation de l’université et affecter négativement la carrière de l’enseignant. Enfin, cela peut également causer des dommages émotionnels à l’élève. Les relations amoureuses peuvent être complexes et difficiles, et une relation avec un professeur peut être particulièrement difficile pour un élève, qui peut être confronté à des sentiments de confusion, de vulnérabilité ou de pression.

Dans l’ensemble, il est donc important pour les professeurs d’université de maintenir des relations professionnelles et éthiques avec leurs élèves, en évitant les relations amoureuses.

Mais au delà de ca plusieurs voix s’insurgent contre les nouvelles exigences du Gouvernement sans savoir le bien fondé des professeurs entrepreneurs « expert ». En comparant les 2 types de professeurs il ressort que dans 

  • Le rôle : Les professeurs universitaires d’école sont principalement responsables de l’enseignement, de la recherche et de la contribution à la vie académique de leur département ou de leur université. Ils enseignent des cours, supervisent des étudiants de cycle supérieur, publient des articles de recherche et participent à des comités universitaires. Les professeurs entrepreneurs, en revanche, sont des entrepreneurs qui ont une expertise dans un domaine spécifique et qui partagent leur expérience avec les étudiants et les autres entrepreneurs. Ils peuvent enseigner des cours, mais ils sont également responsables de la création et de la gestion d’entreprises.
  • L’expérience : Les professeurs universitaires d’école ont souvent une formation académique approfondie dans leur domaine, ainsi qu’une expérience de recherche et d’enseignement. Les professeurs entrepreneurs, en revanche, ont une expérience pratique dans la création et la gestion d’entreprises, ainsi qu’une expertise dans leur domaine.
  • L’objectifs : Les professeurs universitaires d’école cherchent souvent à publier des articles de recherche, à obtenir des subventions de recherche et à développer leur carrière universitaire. Les professeurs entrepreneurs, quant à eux, cherchent souvent à créer des entreprises réussies, à développer leur réseau professionnel et à partager leur expérience avec d’autres entrepreneurs.
  • L’impact : Les professeurs universitaires d’école ont souvent un impact sur la vie des étudiants et sur le développement de leur domaine de recherche. Les professeurs entrepreneurs ont un impact sur leur entreprise, leur secteur d’activité et leur communauté entrepreneuriale. Malgré les différences, les professeurs universitaires d’école et les professeurs entrepreneurs peuvent avoir des points communs, notamment en matière de créativité, d’innovation et d’entrepreneuriat.

Il est important de noter que les professeurs universitaires entrepreneurs peuvent apporter plusieurs avantages aux universités, notamment :

  1. Favoriser la recherche et l’innovation : Les professeurs entrepreneurs peuvent apporter une expertise pratique et une expérience de première main en matière de développement de produits et de technologies innovantes. Cela peut stimuler la recherche et l’innovation dans l’université, conduisant à des découvertes scientifiques et technologiques plus rapides et plus efficaces.
  2. Encourager l’entrepreneuriat étudiant : Les professeurs entrepreneurs peuvent servir de modèles pour les étudiants qui cherchent à créer leur propre entreprise. Les étudiants peuvent apprendre de leur expérience et de leurs compétences en matière de création d’entreprise, et être inspirés à lancer leur propre projet.
  3. Établir des partenariats industriels : Les professeurs entrepreneurs peuvent aider les universités à établir des partenariats avec des entreprises et des organisations locales et internationales. Ces partenariats peuvent conduire à des opportunités de financement et de collaboration de recherche, ainsi qu’à des opportunités d’emploi pour les étudiants.
  4. Accroître la visibilité de l’université : Les professeurs entrepreneurs peuvent aider à promouvoir l’université en tant qu’incubateur de talents entrepreneuriaux et de projets innovants. Cela peut attirer l’attention des médias et d’autres organisations, renforçant ainsi la réputation de l’université et son prestige académique.

En somme, les professeurs universitaires entrepreneurs peuvent contribuer à créer un environnement dynamique et innovant au sein de l’université, stimulant la recherche et l’entrepreneuriat tout en renforçant la réputation et la visibilité de l’université.

Les universités sont des acteurs importants dans le développement de tout pays car ils  contribuent de manière significative à la croissance économique, à la formation de la main-d’œuvre qualifiée, au développement humain et à la culture et la société d’un pays.

Le Gouvernement TALON connaît cette importance et s’investit à améliorer les conditions dans nos universités dans le but d’assurer une croissance économique pérenne avec une méthodologie adaptée à nos réalités. Les gouvernements des grands pays ont eu la même vision que le Président TALON d’inclure les entreprises dans le secteur du savoir  afin de réussir leur projet de développement à long terme.

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