Les jeunes libéraux de Côte d’Ivoire rassemblés au sein de leur association dénommée Organisation des jeunes libéraux de Côte d’Ivoire (OJLCI) dirigée par Drissa Ouattara, par ailleurs, vice-président de la jeunesse libérale africaine en charge de l’Afrique de l’Ouest, se sont retrouvés, hier, jeudi 21 juillet 2022, au siège de la Fondation allemande Friedrich Naumann sis à Abidjan-Cocody pour échanger autour de leur option sociétale et politique. Ils ont bénéficié pour ses assises de réflexion de l’expertise de l’Ambassadeur Aly Touré, porte-parole et chargé des partenariats ainsi que de relations extérieures au think tank « Cercle libéral de Côte d’Ivoire » (CLCI).
Au nom du président du CLCI, l’Ambassadeur Mamadou Haïdara, SE. Aly Touré a apporté le soutien du « Cercle libéral de Côte d’Ivoire » à l’Organisation des jeunes libéraux de Côte d’Ivoire (OJLCI), principalement à son président Drissa Ouattara qui a été récemment désigné vice-président au plan africain lors d’une assemblée de la jeunesse libérale à Dakar (Sénégal).
L’Ambassadeur Aly Touré a profité de son exposé pour battre le rappel des troupes libérales en initiant le regroupement de tous les libéraux de Côte d’Ivoire ( à savoir les organisations et les partis politiques libéraux ), démontrer la nécessité de la mise sur pied de l’Organisation des femmes libérales de Côte d’Ivoire et la promotion du « libéralisme à visage humain à partir de la gouvernance Ouattara qui est devenue une référence mondiale ( réalisations de 2011 à nos jours ) », dira-t-il.
Il a développé certains de ces différents points dans son intervention dont voici quelques extraits :
« Le président de la République Alassane Ouattara est le vice-président de l’Internationale libérale. Moi-même, j’ai été le premier président du réseau libéral africain. Le ministre Sidi Tiémoko Touré a été le président de la jeunesse libérale africaine et le trésorier de l’Internationale libérale. Drissa Ouattara est le vice-président de la jeunesse libérale africaine en charge de l’Afrique de l’Ouest, l’Ambassadeur Mamadou Haïdara est le président du Cercle libéral de Côte d’Ivoire. Nous avons tous, à différents niveaux, occupé au plan continental des postes de responsabilités. Donc vous voyez, il y a de la matière en Côte d’Ivoire (…) je suis là aujourd’hui devant vous avec plusieurs casquettes.
D’abord en tant que premier président du réseau libéral africain, puis en qualité de représentant de l’ambassadeur Haïdara, président du Cercle libéral de Côte d’Ivoire, enfin en tant que chargé des partenariats et des relations extérieures du Cercle. Je tenais à venir aujourd’hui pour tout manifester mon soutien et celui du Cercle libéral de Côte d’Ivoire à notre frère Drissa. J’estime qu’entre libéraux, l’entraide doit être de mise. J’aimerais le féliciter pour son élection. Au moment où il allait à Dakar, je devais me rendre en Bulgarie pour représenter le RHDP et le cercle libéral de Côte d’Ivoire au 63ème congrès de l’Internationale libérale qui était suivi du 75ème anniversaire de cette organisation (…)
J’ai moi-même personnellement en tant que point focal du RDR et du RHDP dans l’Internationale libérale et en tant de président du réseau libéral africain travaillé directement et indirectement avec la Fondation Friedrich Naumman depuis 1996. Je voudrais féliciter cette Fondation pour tout ce qu’elle fait pour les libéraux africains. (…) je voudrais lancer ici un appel au rassemblement de tous les libéraux de Côte d’Ivoire.
Le monde appartient à la jeunesse et au niveau du Cercle libéral nous en sommes conscients et nous travaillons avec les jeunes (…) Je me rends compte que le success story d’un libéralisme intégral qui a réussi, c’est Alassane Ouattara. En Afrique, les partis politiques qui ont pris le pouvoir, il y a en Côte d’Ivoire, au Sénégal, en Zambie et aux Seychelles. Vous remarquerez que quand vous faites le parcours de 2011 à aujourd’hui et quand vous voyez les réalisations du président Ouattara, il n’y a pas de débat. On peut faire le débat ailleurs. Quand nous sommes allés en Bulgarie pour le congrès de l’Internationale libérale, Les libéraux du monde étaient unanimes à affirmer qu’il faut vendre et expliquer comment se fait-il que le président Ouattara qui a pris un pays meurtri en 2011 avec la crise post-électorale en a fait un pays débout et robuste ?
Donc le président Ouattara ne peut pas être un libéral convaincu avec une politique pragmatique qui donne des résultats et le libéralisme va être faible en Côte d’Ivoire. Ce n’est pas possible. Il faut y remédier rapidement. C’est pour cela de telles occasions comme celle qui nous réunit aujourd’hui sont bonnes. Je peux vous garantir, conformément aux recommandations du président du Cercle libéral de Côte d’Ivoire, SEM Haïdara Mamadou, que nous allons nous impliquer fortement pour que les libéraux de Côte d’Ivoire se réunissent autour de leur champion.
Car il faut que vous sachiez qu’il y a trois familles politiques : les conservateurs (c’est l’UMP, les Républicains en France, par exemple), l’Internationale socialiste (où se trouvent le PS français et les autres partis socialistes et le FPI de Côte d’Ivoire) et l’Internationale libérale. On constate au fur et à mesure qu’on avance que les leaders qui ont réussi à imprimer leur marque concernant le bien-être de leurs populations, ce sont les libéraux. A la faveur d’une autre conférence, je pourrai vous démontrer par A plus B comment les socialistes ont échoué dans tous les pays en Afrique en commençant par la Côte d’Ivoire. Les leaders historiques que nous connaissons en Afrique et qui sont membres de l’Internationale socialiste ont tous échoué dans leurs pays. Donc pour nous, la voie du développement en Afrique, c’est le libéralisme. (…) Nous avons développé en Côte d’Ivoire, le libéralisme à visage humain. On peut aisément faire un débat dessus».
Didier Depry
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