Côte d’Ivoire  / Industrie de l’aviation d’affaires – Le regard avisé d’un expert du secteur

Le « Miracle Ivoirien », ce terme qui a défini la réussite socio-économique de la Côte d’Ivoire des années 1960-1970 représente non seulement la prospérité économique passée de la nation ivoirienne mais projette aussi ce qu’est le potentiel encore inexploité d’un pays en pleine émergence. La Côte d’Ivoire de 2024 n’est définitivement pas celle de 2004. Ces deux dernières décennies nous ont donné une vision différente du pays – d’Abidjan à Odienné et de San Pedro à Bouaké. Puissance économique en Afrique de l’Ouest et en Afrique Francophone, la Côte d’Ivoire fait figure d’exemple de redressement économique.

Le pays, qui de loin, possède le tissu industriel la plus importante de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), demeure selon la Banque Mondiale le 1er producteur de cacao et de noix de cajou au monde. Ceci, en plus des investissements publics et privés dans d’autres filières agro-industrielles conforte sa place de géant de l’agro-industrie dans la sous-région et sur le continent. Un positionnement dont les fondations ont été posés lors des années post-indépendance avec des investissements publics conséquents dans le secteur agricole local et une forte croissance tirée par les exportations de matières premières agricoles comme le café et le cacao. Beaucoup de choses ont changé depuis, l’économie ivoirienne de cette dernière décennie s’est diversifiée avec un secteur des services en pleine croissance. Le secteur bancaire ivoirien peut même sembler hégémonique dans la zone UEMOA, ce que reflète fréquemment le classement des grandes banques en termes de bilan. Les rapports (relayés par Sika Finance) du régulateur du secteur, la Commission Bancaire de l’UEMOA, montrent clairement que les banques ivoiriennes occupent le top de l’échelon des banques dans la zone. Tout ceci projette la bonne santé de l’économie ivoirienne mais toute personne physique ou morale même en bonne santé peut prendre des suppléments. L’on peut alors se dire que la Côte d’Ivoire pourrait se doper de « suppléments » économiques à travers des investissements dans de nouveaux secteurs tels que les technologies de l’information et de la communication, les énergies renouvelables ou le tourisme médical.

Une économie en bonne santé qui peut prendre des suppléments

Dans un monde en sortie de crise du Covid-19, les économies émergentes comme celle de la Côte d’Ivoire ont besoin d’une bouffée d’oxygène – cette bouffée, les investisseurs et industriels Africains, Asiatiques ou Occidentaux peuvent la fournir. Selon les données du Centre de Promotion des Investissements de Côte d’Ivoire (CEPICI), les investissements directs étrangers en Côte d’Ivoire sont en hausse. Le pays a enregistré en 2023,  1000,15 Milliards CFA d’investissements soit une hausse claire de 6% du montant des investissements agréés par rapport à 2022. La Côte d’Ivoire est ouverte et ceci met les projecteurs sur des secteurs comme le transport aussi bien routier, ferroviaire qu’aérien. Le nombre croissant d’investissement en Côte d’Ivoire sous-entend un intérêt des acteurs économiques sous-régionaux et internationaux, vu que le Burkina Faso, la Turquie, le Togo, la Chine et la France constituent le top 5 des sources d’investissement en Côte d’Ivoire en 2023. Au-delà des investissements que l’industrie de l’aviation d’affaires peut faire pour positionner Abidjan comme hub régional, elle peut et doit devenir un acteur de support clé, non seulement pour connecter les grands pôles économiques de la Côte d’Ivoire entre elle mais aussi pour les connecter à d’autres pays dans la sous-région et au-delà.

L’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) constitue une opportunité renouvelée pour la Côte d’Ivoire de jouer un rôle central sur l’échiquier économique africain. Le pays pourrait revivre ses beaux jours et devenir le moteur de ce qui pourrais être le ‘miracle africain’. Il y est donc nécessaire de mobiliser les acteurs de l’aviation d’affaires comme VistaJet pour qu’ils jouent un rôle plus poussé dans le secteur des transports aériens dans le pays et dans la sous-région. Avec 15 ans d’expérience dans la région et son Challenger 605 entièrement dédié à la région, les solutions de vol innovantes de VistaJet vont rehausser les normes de l’aviation d’affaires en Côte d’Ivoire. Les propositions inégalées de la marque, qui sont les plus adaptées aux besoins des voyageurs, redéfiniront le paysage de l’aviation privée en Côte d’Ivoire et l’ouvriront aux affaires. Opérant un hub depuis Abidjan, VistaJet a compris que l’accompagnement du secteur privé est requis si l’on veut réussir la renaissance du « miracle ivoirien ». D’Abidjan, les investisseurs ivoiriens peuvent facilement et sans les contraintes de l’aviation commerciale rejoindre toutes les capitales de la sous-région ainsi que les grandes villes à travers le monde entier. Ceci garantie aussi un accès digne de l’Akwaba ivoirien aux investisseurs étrangers qui font le choix de la Côte d’Ivoire. Le « miracle africain »’ prendra son envol d’Abidjan et VistaJet vous invite à bord, ne manquez surtout pas ce vol.

Une contribution de

Philippe Scalabrini 

Président Europe & Afrique, VistaJet

Légende photo : M. Philippe Scalabrini, président Europe et Afrique, VistaJet.

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