En prélude aux assises de la 138ème session du Conseil de l’Organisation internationale du café (OIC) et de ses organes subsidiaires qui auront lieu, du 10 au 12 septembre 2024 à Londres (Royaume-Uni), le Comité économique appelé communément Comité Commun mis en place en marge de la 5ème conférence mondiale du café suivi de la 136ème session du conseil international du café qui se sont tenues à Bangalore (Inde) du 25 au 29 septembre 2023, a tenu sa première réunion, le jeudi 05 septembre 2024 La Côte d’Ivoire, ancien leader africain du café a présidé ledit Comité. L’honneur est revenu à l’Ambassadeur Aly Touré, Représentant Permanent de la Côte d’Ivoire, auprès des Organisations Internationales des Produits de Base, de présider ce nouveau comité pour son expérience acquise au fil des années dans les matières premières.
La Côte d’Ivoire préside le Comité Commun
L’Ambassadeur Aly Toure apprécie sa désignation en qualité de président du nouveau comité à sa juste valeur et estime que cette nouvelle mission est un défi qu’il faudra relever. Cette nomination constitue un hommage rendu à la Côte d’Ivoire qui grâce à la réforme du secteur café-cacao inspirée par le Président de la République, Alassane Ouattara, Président de la République, est une référence et un modèle pour la filière caféière mondiale.
Pour rendre le travail du l’OIC plus efficace, l’Accord international de 2022 sur le café (AIC) établit deux comités : le Comité des finances et de l’administration (CFA) et le Comité économique (CE). Le CFA continuera d’examiner les questions financières et administratives de l’OIC dans la continuité de l’AIC 2007. Quant au comité Commun, il sera chargé des questions relatives à la promotion et au développement des marchés ; la transparence du marché, les informations statistiques, les études et les enquêtes ; les Projets ; le développement durable ; et le financement du secteur du café.
Le CFA et le CE pour l’efficacité de l’OIC
Le nouvel accord international du café de 2022 (le septième depuis celui de 1962) est un accord révolutionnaire puisque, pour la première fois, il englobe le secteur privé, notamment les détaillants, torréfacteurs et industries du café ainsi que des caféiculteurs. L’objectif de ce nouvel accord international, laborieusement négocié au cours des dernières années, est d’améliorer la situation au sein d’une filière qui représente $ 300 milliards par an et qui fournit de l’emploi à des millions de petits caféiculteurs qui vivent avec moins de $500 par an.
Les missions de l’OIC
L’OIC a pour mission de renforcer le secteur mondial du café et d’encourager son développement durable dans le cadre d’une économie de marché pour le bien-être de tous les acteurs de la chaine de valeur de cette spéculation. Les pays membres représentent 97% de la production et plus de 67% de la consommation mondiale de café. Les pays producteurs de café ont besoin de se lancer dans la promotion et la transformation d’où le rôle primordial du secteur privé que consacre l’Accord International de 2022 sur le café. C’est le lieu d’indiquer que l’Organisation internationale du café entend faire une étude de faisabilité pour la mise en place d’un fonds mondial pour la durabilité et la résilience du café.
Source : Sercom de la Représentation Permanente de la Côte d’Ivoire à Londres
Légende photo : L’Ambassadeur Aly Toure, Représentant Permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Organisations Internationales des Produits de Base a Londres, préside le Comité économique ou Comité Commun de l’OIC.
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