Exploitation pétrolière / La part pour l’État ivoirien dans le gisement Baleine ?

En Côte d’Ivoire, le gisement pétrolier opéré par l’Italien ENI, baptisé « Baleine » et découvert en août dernier commencera sa production en 2023. Ses réserves sont estimées à 2 milliards de barils et 2 400 milliards de pieds cubes de gaz naturel. Une production qui rapporterait gros aux caisses de l’État ivoirien.  

Le gisement « Baleine » produira ses premiers barils au deuxième trimestre 2023, selon les prévisions. Une production modeste dans un premier temps, issue de trois puits qui fourniront en moyenne 12 000 barils/jours et 17,5 millions de pieds cube de gaz naturel. Le consortium constitué d’ENI et de l’Ivoirien Petroci prévoit un développement complet du gisement pour 2026 avec une production moyenne de 75 000 à 100 000 barils/jours de brut. D’ici là, ENI aura investi 11 milliards de dollars dans ce gisement, l’équivalent d’un peu plus de la moitié du budget annuel du pays. En septembre dernier, d’importants gisements de pétrole et de gaz ont été découverts au large de la Côte d’Ivoire.

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Selon Thomas Camara, ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, à terme, l’État ivoirien via sa holding Petroci, détiendra 17% du gisement. Une fois les coûts amortis par ENI, la major et l’État ivoirien partageront les bénéfices nets à hauteur de 52% pour la Côte d’Ivoire et 48% pour ENI, déclare-t-il. La Côte d’Ivoire bénéficiera aussi du gaz naturel associé pour alimenter ses centrales électriques. Face à ce déferlement annoncé de gaz à effets de serre, ENI s’est engagé à compenser le carbone produit notamment en investissant dans la préservation des forêts ivoiriennes moribondes.

 

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