Du 18 août au 1er septembre 2024, des artistes plasticiens contemporains du Benin, du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire ont séjourné dans la commune de Mayo, département de Soubré, centre ouest de la Côte d’Ivoire, pour une résidence de création. Au nombre desquels, l’artiste peintre autodidacte ivoirienne, Lagazelle Gnapeho. Ses œuvres ont séduit l’ancien ministre Alain Richard Donwahi et son épouse, par ailleurs, maire de la commune de Mayo, Laure Baflan Donwahi, pour leur caractère singulier. L’artiste Lagazelle Gnapeho nous parle de sa carrière et de son inspiration.
Le Monde Actuel : Quand êtes-vous arrivée dans les arts plastiques ?
Lagazelle Gnapeho : C’est en 2012 que j’ai embrassé la carrière d’artiste plasticienne contemporaine.
Dans quel genre spécifique évoluez-vous ?
Je fais du semi abstrait et du semi figuratif.
Pourquoi le choix de la peinture ?
Simplement un choix par passion.
Comment vous est venue cette passion ?
C’est à l’occasion d’un pèlerinage chrétien à Dabou que la révélation sur ce qu’est devenu aujourd’hui mon métier m’a été faite. La Pâques qui a suivi, j’ai réalisé quinze toiles que j’ai exposées à la paroisse. Elles ont toutes été bien appréciées par le public. Et c’est comme cela que tout a démarré.
Combien de toiles totalisez-vous à ce jour ?
Rires… Je ne saurais le savoir réellement. Mais, ce sont des centaines, c’est assez, assez !
Par quel artiste peintre êtes-vous inspirée ?
Le regretté Bruli Bouabré, parce qu’il travaillait sur les matières brutes.
Quel est votre projet immédiat ?
J’ai en projet d’organiser bientôt à Abidjan, une grande exposition pour faire découvrir mes œuvres.
Entretien réalisé à Mayo
par Marcel Zokou
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