Alors que Nicolas Sarkozy a été hué au meeting de Valérie Pécresse, Carla Bruni a subtilement réagi. L’ex-Première dame a pris la parole… en chanson ! Une réponse… en musique. Ce dimanche 3 avril 2022, Valérie Pécresse organisait son dernier meeting de campagne électorale, Porte de Versailles. Peu avant la prise de parole de la candidate de Les Républicains à l’Elysée, Yann Wehrling a cité plusieurs personnalités politiques, dont Nicolas Sarkozy. Dans la salle, des sifflets et huées se sont fait entendre à l’évocation de l’ex-président de la République qui n’a pas (encore ?) annoncé officiellement son soutien à Valérie Pécresse. « Tous les orateurs qui ont pris la parole dans le meeting ont parlé de Nicolas Sarkozy avec beaucoup de respect et l’ont fait applaudir, a réagi la candidate à l’Elysée sur les ondes de RTLS’il y a eu au début du meeting, quelques électeurs tristes, c’est la réalité. Nous, nous avons avec infiniment de respect fait applaudir Nicolas Sarkozy pour le rôle qu’il a eu pour la France ».

Quant à Carla Bruni, elle a réagi… en musique. Sur son compte Instagram ce lundi 4 avril, l’ancienne Première dame a publié une vidéo d’elle en train d’interpréter son titre, Le petit guépard, dont les paroles pourraient évoquer… Nicolas Sarkozy, comme elle l’a plusieurs fois laissé entendre. «Gare au guépard», a seulement légendé Carla Bruni, qui a donc peut-être envoyé une subtile menace à Valérie Pécresse. S’il n’a pas réagi publiquement, Nicolas Sarkozy aurait été touché par les sifflets entendus au meeting de Valérie Pécresse. « J’ai eu Nicolas Sarkozy trois fois au téléphone depuis, raconte le parlementaire. Il n’est pas énervé mais plutôt dans une colère froide, a assuré l’un de ses proches à RMC. (…) Nicolas Sarkozy ne la soutiendra pas, il n’a jamais été emballé ».

Auprès de ses proches d’ailleurs, l’ancien président de la République ne mâcherait pas ses mots au sujet de Valérie Pécresse. « Elle n’écoute rien », s’agacerait-il en privé, comme le rapportait le Journal du dimanche. De là à ne pas la soutenir dans la course à l’Elysée ? « Il ne peut pas trahir sa famille politique – et il ne l’a jamais fait, analysait un conseiller gouvernemental. Son manque de soutien à Pécresse est un signe suffisamment fort ». Dans cette campagne présidentielle, il la jugerait « inexistante ». « Valérie part dans tous les sens. Déjà, si dans une campagne, tu arrives à imprimer une ou deux idées, c’est un miracle ! (…) Mais là, qui parle de Valérie Pécresse ?, s’est-il notamment interrogé, selon Le FigaroOn ne peut pas dire qu’elle vend du rêve, elle n’a pas beaucoup de créativité. Le plus dur dans une campagne, c’est de faire décoller le deuxième étage de la fusée. Pour le moment, elle n’est pas sur orbite ».

Source : Closer

 

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