Le secrétaire général du Syndicat national des chauffeurs VTC de Côte d’Ivoire (SYNACVTCCI), Jule Boka, a annoncé que pour être au volant d’un Véhicule de tourisme avec chauffeur (VTC), il faut posséder sa carte professionnelle après l’enrôlement au centre technique. L’opération concerne environ 40 000 chauffeurs, à partir de la visite qu’a effectuée, le mardi 5 décembre 2023, le secrétaire exécutif de la Chambre nationale de métiers de Côte d’Ivoire (CNMCI), Mory Bamba, directeur général des services, au siège technique dudit syndicat, sis à Angré.
« Tout chauffeur qui doit exercer le métier doit être identifié et posséder sa carte professionnelle en ce sens que les policiers vont effectuer le contrôle. Il y va de la maîtrise de la sécurité dans la filière mais aussi de la Coupe d’Afrique d’Afrique des nations (CAN) qui se tient début 2024, en Côte d’Ivoire », a argumenté Jule Boka. Les forces de l’ordre, au dire du secrétaire général du SYNACVTCCI, doivent être strictes dans le contrôle dans le but de minimiser l’insécurité dans les zones où les VTC circulent. Jule Boka s’est réjoui de ce que la visite de son hôte fait suite au partenariat entre son syndicat et la CNMCI en vue de bénéficier de la sécurité sociale par l’entremise de la déclaration à l’IPS-CNPS et à la CMU. Jule Boka a rappelé que le parc du SYNACVTCCI est constitué d’environ 20 000 véhicules et avec deux conducteurs par véhicule. Soit environ 40 000 chauffeurs.
Mory Bamba estime que la réforme entreprise par la CNMCI doit contribuer à mettre fin à la précarité et à l’insécurité dans le milieu des artisans. L’épineuse question de précarité des emplois des chauffeurs VTC, a-t-il confié, est au centre des priorités de cette réforme. C’est le sens de sa visite qu’il qualifie de satisfaisante d’autant que l’initiative d’enrôlement des chauffeurs VTC est une grande première en Côte d’Ivoire. « Il faut mettre fin à l’insécurité d’autant que nombreuses sont les personnes qui se disent être chauffeur de VTC », a-t-il confié. C’est pour toutes ses raisons que Mory Bamba invite les chauffeurs VTC à saisir l’opportunité de l’enrôlement pour se mettre à l’abri de la précarité.
La déclaration à l’IPS-CNPS et à la CMU, l’élargissement de l’assiette fiscale, la formation, la retraite garantie, etc, sont les avantages de l’enrôlement des chauffeurs VTC, selon le secrétaire exécutif de la CNMCI. « Notre objectif, c’est de réussir la réforme de la CNMCI dans l’intérêt des artisans », a déclaré Mory Bamba qui prévient les chauffeurs VTC qu’après la phase de sensibilisation, place sera faite à la répression. Parce que, a-t-il déploré, 80% des véhicules VTC sont cabossés à cause des recettes que les conducteurs doivent faire non sans omettre les accidents de la circulation. C’est le 16 novembre 2023 que le SYNACVTCCI a signé une convention de partenariat avec la CNMCI, à l’hôtel du District d’Abidjan-Plateau.
Nedson Djinsou
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