L’impartial… Par Yao Noël : Décrispation est mieux que crispation

Au pays de Félix Houphouët-Boigny, apôtre internationalement connu et reconnu du dialogue et de la paix, il est bon, normal et utile que ses successeurs à la tête de l’Etat et de la nation, échangent, se parlent et se concertent. Il faut saluer cette désescalade d’autant plus que ces derniers mois, la tension politique était montée d’un cran désespérant.

Lire aussi : Yssouf Diabaté, député-maire de Gagnoa : « La bataille sera rude pour les régionales dans le Goh »

Le temps est venu de « jouer balle à terre » à l’approche des élections municipales et régionales.

La politique, ce n’est pas la guerre, dit-on souvent et cela est vrai, juste et exact. La bataille des idées et des programmes ne doit, en aucun cas, être remplacée ou dominée par la violence physique et la guerre.
En somme, il s’agit de faire valoir et triompher la force des arguments sur les arguments de la force, brute et brutale.

Dorénavant, il est impérieux que les dirigeants et acteurs politiques de cette Côte d’Ivoire qui a longtemps souffert des crises électorales, post-électorales à répétition acceptent de recourir à la discussion pacifique plutôt qu’aux armes pour régler leurs différends et leurs différences.

Lire aussi : Elections régionales dans le Goh – Dano Djédjé (PPA-CI) face à Djédjé Bagnon (RHDP) : L’empoignade des Djédjé

Là-dessus, si la responsabilité première incombe au président de la République de créer les conditions du dialogue et de la concertation, ses frères de l’opposition se doivent d’admettre son autorité républicaine et saisir la main tendue.

Il en va ainsi en politique interne qu’en politique extérieure où également les pays africains doivent pouvoir régler leurs conflits autour de la table de négociation.

Le Mali et la Côte d’Ivoire ne viennent-ils pas d’en administrer une brillante preuve ?

Fini le temps des maximalismes et « coups de gueule » inopérants contre-productifs et incendiaires entre partenaires internationaux et nationaux.

« Le dialogue est l’arme des forts et non des faibles », disait, répétait et conseillait le président Félix Houphouët-Boigny.

Le vieux sage africain n’avait pas tort. Il avait raison….

Laissez une réponse

Votre email ne sera pas publié