L’impartial… Par Yao Noël : Ensemble sauvons le Burkina Faso

L’Afrique de l’Ouest (espace CEDEAO), l’Afrique entière (U.A) doivent se mobiliser ici et maintenant. Aujourd’hui, tout de suite et non demain ou après-demain.

Oui, pour agir concrètement sur le terrain, dans les villages, régions et contrées du Burkina Faso et faire arrêter le carnage et l’hécatombe qui s’y produisent hélas sous nos yeux. Tragiquement, dramatiquement, tristement.

Il faut stopper ces criminels enturbannés, ces « fous de Dieu », sans foi ni loi. La situation est devenue trop grave, trop meurtrière, intenable, désespérante, déprimante pour tous ceux et toutes celles d’entre nous qui ont encore un cœur et un esprit de fraternité et de solidarité envers le peuple martyr du Burkina qui, chaque jour, se meurt, souffre, gémit, court, fuit…

C’est un devoir, c’est une responsabilité pour l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique et tous les Africains eux-mêmes d’abord avant toute aide ou intervention extérieure contre ce terrorisme vilain,meurtrier , impitoyable et déstabilisateur. ..

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C’est à juste titre que, recevant le Président de la Commission de l’Union africaine, M. Moussa Faki Mahama, à Ouagadougou, le vendredi 3 février 2023, le Premier ministre burkinabé Apollinaire Kyélem de Tambela a eu ces mots de détresse à l’endroit de l’organisation panafricaine et de tous :

« L’Union africaine (UA), a-t-il lancé, est en déphasage avec les réalités des peuples, pendant 60 ans, elle n’a fait que tenir des sessions: il faut qu’elle se réveille ». Plus précis et encore plus tranchant, M. Kyélem de Tambela s’est interrogé :

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« Que fait l’UA pour soutenir le Burkina Faso ? Pendant que notre pays connait une période difficile, on nous parle de chronogramme pour un retour à l’ordre constitutionnel. On nous parle d’élections », mais « les élections, c’est à quelle fin et pour qui ? »

Comme ce questionnement est juste, pertinent et percutant devant le drame et l’horreur que vit le  » Pays des hommes intègres affreusement devenu « le pays… des habitants tués, traumatisés et désespérés ».

Le temps presse. Le BurkinaFaso et les Burkinabè souffrent trop depuis 2015 face aux attaques des groupes jihadistes. Ce sont des milliers de morts et quelque deux millions de déplacés que ces actes odieux ont produits et générés. E.S.B .F. ( Ensemble sauvons le Burkina Faso).

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