Du 13 janvier au 11 février 2024, la jeunesse africaine a rendez-vous en Côte d’Ivoire pour la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN). Événement d’envergure continentale, cette prestigieuse compétition de ce « sport-roi », le tournoi est, on peut se hasarder à le dire, l’événement le plus populaire, le plus rassembleur du continent. Il met en compétition les jeunes africains dans toute leur vitalité, leur dynamisme et, pour tout dire, dans leur force physique et morale.
C’est un juste retour des choses en terre ivoirienne. D’abord, parce que le premier Président ivoirien Félix Houphouët-Boigny fut à Addis-Abeba en 1963 au nombre des pères-fondateurs de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) qui deviendra plus tard l’Union africaine (l’actuelle UA). Il y a ensuite que la Côte d’Ivoire a déjà brillamment abrité en 1984 cette même Coupe d’Afrique des nations. Le pays a donc un « souvenir mémoriel » et un bilan à faire valoir à toute l’Afrique. Voilà pourquoi le Chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara, et son gouvernement ont mis les bouchées doubles, depuis quelques années, pour l’organisation et la réussite de cette rencontre de haut niveau de l’élite du football africain.
Assurément, la jeunesse africaine, l’Afrique dans son ensemble etc., leur doivent une fière chandelle. Que l’indulgence de tous leur soit accordée si d’aventure de petits ratés ou imperfections survenaient. L’essentiel est ailleurs et se trouve dans l’hospitalité incontestable et la grande rage des dirigeants et du peuple ivoiriens à relever proprement et dignement le défi de ce rassemblement majestueux de la jeunesse africaine. Celle-ci vient, en Côte d’Ivoire, célébrer la fraternité, l’unité continentale, tous vœux historiques et chers aux pionniers du mouvement africain des indépendances.
De ce fait, la fête de la jeunesse africaine s’inscrit bien évidemment dans une quête noble et louable d’intégration, de renaissance africaine en pleine phase de recomposition du jeu international et de la redéfinition de nouveaux paradigmes, de nouvelles règles et exigences de coopération (égalitaire et gagnant- gagnant) dans le cadre du nouvel ordre mondial . Bienvenue à tous en terre africaine de Côte d’Ivoire ! « Africa must unite », comme le proclamait et le demandait Osagyefo Dr Kwame Nkrumah, chantre et champion indiscutable du panafricanisme authentique, voilà six décennies. Que la fête soit belle !
Laissez une réponse