L’impartial – Les dégâts africains des changements climatiques – Par Yao Noël

D’Accra à Nairobi en passant par Abidjan, les pluies diluviennes  et torrentielles ont provoqué, ces derniers temps, des inondations  mortelles et désastreuses. Outre d’énormes dégâts matériels en tous ces endroits du continent voire du monde, l’on a, hélas, déploré et pleuré de nombreux morts, noyés, ensevelis et emportés par les eaux.

Face à ces catastrophes dues à une pluviométrie déglinguée et fortement déréglée suite aux changements et perturbations climatiques, notables et notés ici et là sur notre planète, les États, les gouvernements, les peuples, les citoyens et les organisations non gouvernementales (ONG), la société civile etc., tous doivent pouvoir réagir. La première action, multilatérale et globale, doit engager l’ensemble de la communauté des nations pour des opérations vigoureuses et sérieuses afin de sauver notre univers en danger et en péril réel, certain et évident.

La solidarité internationale, dans cette affaire, au-delà des grandes proclamations et grands messes diplomatiques, doit être effective pour une lutte efficace contre les mutations et dérèglements climatiques. L’impulsion vigoureuse des gouvernants et dirigeants, devra être soutenue, appuyée et prolongée par les populations elles-mêmes. Des comportements civiques doivent suivre pour sauver notre environnement global et notre cadre de vie.

Cette protection collective part de l’hygiène  endogène et familiale à la préservation de la nature en passant par une stricte et intelligente observance des règles d’urbanisme, de l’habitat et de la sécurité immobilière. Tout cela sauve et libère les voiries, les voies d’eau et d’évacuation, l’assainissement urbain, etc. Les constructions anarchiques et débridées, cela est connu, obstrue la circulation des eaux et provoquent les inondations aussi fréquentes que fatales  quand vient la saison des pluies ainsi que les calamités actuellement déplorées.

C’est donc à une prudence et à une prise de conscience solidaire, sociale, civique et patriotique qu’il convient de recourir si nous voulons tous, sans jeu de mots aucun, être « sauvés des eaux ».

 

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