L’impartial – Les nouveaux prédateurs et fossoyeurs de la liberté de la presse – Par Yao Noël

Ils prétendent avoir mis la main sur le pouvoir d’Etat dans leur pays au nom de la démocratie. Ils s’affublent et se gargarisent de tous les noms,  surnoms et sobriquets pour se présenter sous un jour angélique, mélioratif et démagogique de défenseurs des droits et libertés de la grande masse du peuple.  En réalité, il n’en est rien et ces populistes sont, en fin de compte, pour leurs seuls et égoïstes intérêts politiques,  pouvoiristes, bassement matériels et financiers. Actuellement,  ils pullulent et sévissent de Ouagadougou à Niamey en n’oubliant pas Bamako et Conakry.

Ils ?  Vous l’auriez deviné, ce sont tous ces colonels,  capitaines, généraux ou je ne sais quoi encore comme grade,  qui se pavanent, se promènent avec les attributs et privilèges d’un pouvoir pratiquement braqué, usurpé et volé,  au mépris des lois républicaines. Et ironie de l’histoire, les voilà qui se surprennent eux-mêmes (et nous surprennent aussi) à parler, eux aussi, de respect des lois républicaines et de ne je sais quoi encore qui franchement frise le ridicule voire carrément la « foutaise ». Aujourd’hui,  dans la sous-région ouest-africaine, ils brident, embrigadent, suspendent des organes de presse qui, pourtant , n’exercent que le droit à l’information du peuple.

Ô mensonge, ô infamie, ô honte contre tous ces braqueurs,  prédateurs et fossoyeurs de la liberté de la presse en Afrique. Des organisations professionnelles, comme la panafricaine UJPLA (Union des journalistes de la presse libre africaine), tous les hommes et femmes épris de paix, de liberté et de justice , tous les journalistes d’Afrique et du monde entier,  citoyens et dirigeants de tous les pays etc., doivent se mobiliser, ici et maintenant,  contre ces négateurs, négatifs et nocifs torpilleurs et contempteurs de la liberté d’expression, de la liberté de la presse et des droits et libertés tout court.  A partir d’aujourd’hui, la peur devra changer de camp afin que le monde ouest- africain, africain et mondial  ait,  enfin, la paix et la quiétude pour pouvoir vivre et exercer en toute liberté (de la presse).

 

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