L’impartial… par Yao Noël : Monarchie et démocratie !

Nous ne ferons pas l’injure de banaliser ici la disparition de la Reine Élizabeth II et de blesser encore les britanniques déjà si meurtris et éprouvés ! Loin s’en faut ! La Reine est morte, vive le Roi (son fils Charles III)….

 

Mais au-delà du deuil et de l’immense douleur des Anglais, l’on ne peut s’empêcher de jeter un regard sur l’institution royale et monarchique en ce 21ème siècle de toutes les libertés, de toutes les aspirations et avancées démocratiques et technologiques.

 

Il ne nous viendra tout de même pas à l’esprit de juger la couronne britannique en lieu et place des concernés c’est-à-dire les Anglais eux-mêmes. Comment donc oserions-nous porter un quelconque jugement sur l’organisation d’un État (européen) libre et souverain ? A ce stade, nous nous souvenons encore de la réponse qui fut donnée par le Sage Solon à qui l’on demandait quelle est, selon lui, la meilleure Constitution: « Dites-moi d’abord pour quel peuple et à quelle époque », affirma-t-il.

 

Le peuple britannique a aimé sa Reine comme il le fera sans doute pour son nouveau Roi !  « So god save the king »  après soixante-dix (70) ans de …«God save the Queen » !

La seconde idée, c’est que la tradition, la culture et les institutions varient ou peuvent varier d’un pays ou d’un peuple à un autre. Pour cela, il convient pour tous et pour tout, d’être tolérant, moins dogmatique, moins moralisateur et moins sentencieux lorsqu’ on jette un regard sur d’autres pays, d’autres peuples  et, surtout d’autres expériences politiques et démocratiques.

 

Nul, en ce bas monde, n’a le monopole de la meilleure pratique culturelle et, en l’espèce, du meilleur système politique et démocratique.

Encore une fois, la « théorie de la relativité » (Einstein) doit pouvoir s’appliquer et surtout guider tous les humains pour plus d’humilité et d’acceptation mutuelle.

 

Laissez une réponse

Votre email ne sera pas publié