L’actualité judiciaire de la semaine qui s’en va, aura, de toute évidence, été marquée par la condamnation au Burkina Faso, « pays des hommes intègres » s’il en est, des assassins de Thomas Sankara à la prison à perpétuité.
Dénouement heureux, véritable soulagement pour les parents des victimes de cet acte barbare et ignoble prémédité, ourdi et perpétré le 15 octobre 1987 à Ouagadougou.
C’est un aboutissement positif et salutaire en même temps que l’amorce ou la réaffirmation d’une nouvelle ère caractérisée par la fin de l’impunité et du déni de justice.
Près de trente-cinq ans après, les tueurs de Sankara et ses infortunés compagnons, viennent d’être jugés et condamnés conformément à la loi du Burkina.
Désormais, il en est ainsi et il devra en être ainsi dans tous les pays modernes, civilisés qu’on appelle… États de droit.
Chaque personne est appelée à rendre compte de ses actes, en toute légalité et liberté devant les juridictions compétentes, nationales ou internationales (comme la Cour Pénale internationale – CPI).
Fini, en effet, le temps ( 17e siècle) où Jean de Lafontaine pouvait écrire ( ou s’écrier):…. « selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir… »
Qu’il s’agisse, aujourd’hui, des tueries de la guerre russo-ukrainienne, du Burkina Faso, ou de tout autre pays, notre humanité doit impérativement et définitivement , mettre fin à l’impunité partout car…. » il n’y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté », selon les mots historiques et mémorables de St Just depuis le 18e siècle.
Laissez une réponse