L’impartial… Par Yao Noël : « Retour à Yamoussoukro »

Le dimanche 7 août prochain, les anciens présidents de la République  Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo devraient, de toute évidence, se retrouver à Yamoussoukro aux côtés du chef de l’Etat Alassane Ouattara qui les a conviés à la cérémonie officielle de commémoration de l’indépendance nationale.

Cette initiative s’inscrit dans la dynamique de décrispation politique réellement amorcée depuis l’historique et fraternelle rencontre  du 14 juillet  au palais présidentiel d’Abidjan. Cette orientation et cette impulsion données par le président de la République vont toutes dans la bonne direction de la réconciliation nationale et de la paix si chère au père de la nation Félix Houphouët-Boigny, le sage de Yamoussoukro voire de l’Afrique.

 

Après vingt-neuf années de crise depuis le rappel à Dieu du fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, la Côte d’Ivoire a vraiment souffert, trop souffert de la division, de  la désunion, de la haine, de  la violence, de  la guerre entre ses fils et filles.  Trop c’est trop ! Trop c’en était trop ! Il faut, à présent, tourner la page de cette « guerre civile permanente » entre Ivoiriens. Cela passe par le dialogue fraternel franc,  obstiné et permanent dans la diversité des sensibilités et chapelles politiques.

 

Au pays de Félix Houphouët-Boigny, pays de la fraternité, de l’hospitalité et de la solidarité, tous les citoyens sont tous embarqués sur le même « Navire Ivoire ». La responsabilité première de la paix dans le pays incombe certes au

« commandant de bord » qu’est le chef de L’État mais aussi à tous les dirigeants, acteurs socio-politiques et à tous les citoyens et militants de tous bords…C’est ensemble qu’ils devront opérer la salvatrice et impérieuse réconciliation nationale,  la paix en vue du développement et du progrès pour le bien-être de tous.

Nul ne viendra faire la paix en lieu et place des fils et filles de la Côte d’Ivoire.

 

L’occasion de la Fête nationale, in situ le 7 août  2022 à Yamoussoukro, capitale et ville natale de l’infatigable apôtre et artisan de la paix,  est tout à fait indiquée et opportune pour ramener tous les principaux leaders, tous les Ivoiriens à la sérénité, à l’entente voire à la raison (patriotique) tout simplement.

Une fois encore, dans l’histoire ivoirienne, cet heureux et opportun

«retour à Yamoussoukro » est porteur de toutes les espérances de paix et de concorde nationale retrouvée.

 

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