« Élection, c’est pas la guerre ! Démocratie, c’est pas palabres, c’est la paix ! » Lequel ou laquelle d’entre nous n’a jamais entendu ce cri du cœur, cette vérité ou ce plaidoyer ?
A la faveur des dernières élections municipales et régionales en Côte d’Ivoire, nous voulons, aujourd’hui encore, revenir sur cette importante et lancinante problématique dans un pays qui aspire à une vitalité démocratique.
Le débat libre, sain, pacifique, tolérant et constructif est et demeure, indiscutablement, la trame primordiale de la compétition politique dans tout État moderne, ouvert et démocratique.
Il s’agit, dans un tel cadre, contexte et environnement politique, d’échanger et de faire valoir idées, projets et programmes de tous bords, positionnements et camps politiques.
Informé et édifié sur les intentions des différents acteurs et protagonistes en présence sur le « marché électoral », le peuple souverain c’est-à-dire les électeurs et électrices peuvent procéder à une sélection en toute connaissance de cause et en toute transparence du personnel dirigeant.
Ici, c’est arguments contre arguments, projets de société contre projets de société, programmes contre programmes.
Dès lors, en toute clarté, les choses s’avèrent simples et simplifiées et point n’est besoin de recourir à la violence, à la guerre à la machette ou au fusil de type calibre 12 ou autre pour chercher à s’imposer.
Dans cet exercice « civilisé « , tout compte : du langage, des discours et propos les uns à l’égard des autres jusque même à la gestuelle et au style vestimentaire.
Tout cela est important.
En réalité et pour tout résumer, les deux citations suivantes nous permettent de bien nous faire comprendre.
La première est celle du père de la nation ivoirienne, le Président Félix Houphouët-Boigny pour qui « la politique est faite pour le bonheur de l’homme et non pour son malheur » ou sa destruction.
La seconde est celle attribuée à l’auteur et penseur français Voltaire :
«Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire», plaidait -il avec force conviction. Voltaire avait raison, surtout lorsqu’on veut construire et vivre dans une
« DÉMOCRATIE APAISÉE »
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