Arbre de Noël par-ci, arbre de Noël par-là dans les capitales de nos pays ou même dans les localités les plus reculées et minuscules villages etc.
A l’occasion des fêtes de fin d’année, le ton est ainsi donné et est monté jusqu’à son paroxysme de bonté et de générosité
C’est ce qui est souhaitable surtout lorsqu’il s’agit de solidarité et de partage envers les enfants et toutes les personnes démunies de nos espaces nationaux et familiaux.
Cela mérite certes d’être encouragé et poursuivi mais ne saurait suffire tant le proverbe chinois reste d’une égale validité et actualité : « il vaut mieux apprendre à pêcher à une personne que de lui donner du poisson ».
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Nos enfants, petits enfants en bas âge, nos jeunes frères et sœurs ont sûrement besoin d’accompagnement social et de notre constante et précieuse assistance mais ce qu’il leur faut le plus de nos jours, c’est surtout l’opportunité et la garantie d’un emploi, leur propre prise en charge avec un job ou une activité leur offrant indépendance et dignité matérielle, sociale et existentielle.
A Noël et en période festive, il est certes utile et important de faire preuve de solidarité, de générosité envers les enfants et les personnes vulnérables de la société mais il serait plus productif et plus solide de bâtir une société inclusive et durable pour l’épanouissement individuel et collectif.
En un mot, il est impérieux de vite passer d’une solidarité festive c’est-à-dire occasionnelle à une festivité solidaire et permanente.
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