L’industrie de la race

J’entends et je lis souvent des écrits de glorification de la race noire ou des Africains. Certains se donnent beaucoup de mal à identifier des individus de race noire. Ces derniers auraient marqué l’humanité par leur talent ou invention. D’autres rappellent une histoire glorieuse de l’Afrique des Pharaons, Kankan Moussa etc., crient « je suis fier d’être noir ». Le but visé ici est de montrer aux Blancs que nous les Noirs, aussi, nous avons fait-ci et fait-ça.

Quand on a eu fini de plonger dans l’histoire d’il y a 10 mille ans, on peut revenir à l’actualité. Cette actualité est en totale déphasage le prétendu passé glorieux. Résumé de la situation par un Kamitte que je reprends à mon compte. Mon intention est d’attirer l’attention sur la suffisance de ces Africains qui, au lieu de se remettre en question, s’interroger sur leur avenir, sont dans l’autocélébration. On ferait mieux de réfléchir et de continuer à apprendre des autres. Les autres, ce sont les Blancs que beaucoup n’aiment pas même s’ils sont prêts à risquer leur vie, à mourir dans la méditerranée, pour rejoindre leurs terres. Là où coulent le lait et le miel.

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Trait sur fait. L’Africain se réveille le matin, éteint son réveil fabriqué en Chine, sort de ses draps tissés en Inde, enfile ses vêtements fabriqués au Bangladesh, et ses chaussures d’Italie (Malheur à celui qui porte des chaussures sous manguier, il est moqué comme un clown), boit son jus d’orange d’Espagne, met du lait de France dans son café produit en Suisse. Il saute dans sa voiture fabriquée au Japon ou en Allemagne pour se rendre à la station Total (France). Il fait le plein et prend son téléphone Samsung fabriqué en Corée, ou son Iphone fabriqué aux USA, et paie avec Orange money France, sa carte Visa (USA) ou espèces CFA (France).

A midi, il sort de son bureau tiré à quatre épingles, costume 3 pièces, fabriqué dans une firme occidentale, sous la chaleur. Il rejoint son ami dans un restaurant huppé aux spécialités américaines Burger King, O Takkos, puis fume une cigarette américaine ou anglaise, en sirotant un apéro irlandais. Il mange du riz thaïlandais, boit une bière de Pierre Castel (France), et rentre à la maison pour regarder le duel Barça-Real sur Canal sat (France). Il prend son Iphone (USA), utilise l’application Facebook (USA) pour vanter sa race, et rappeler que les Pharaons, qui construisaient des pyramides, il y a 3000 ans étaient ses ancêtres. Et aujourd’hui ? Il n’est même pas fichu de fabriquer une aiguille.

Sa race est son industrie. Que c’est désespérant !

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