Amon Amon Athanase, président de la mutuelle des Détenteurs des Droits Coutumiers d’Akoupé-Zeudji, Prof Agbé Koudou Jean-Jacques, le chef du village d’Akoupé-Zeudji, Touré Ahmed Bouahle PDG du Groupe SOPHIA.SA, Franck Michaël Boni, l’ancien liquidateur du projet, certains membres du comité villageois, se sont parlé. Ils étaient tous assis autour d’une table sans leurs téléphones portables, à ‘exception du chef du village d’Akoupé-Zeudji, ce jeudi 28 mars 2024.
Et, cela après une sortie au vitriol des détenteurs des droits coutumiers dudit village, contre le promoteur de Akwaba city, ville nouvelle, patron de Sophia SA. Ils sont satisfaits au terme des discussions et négociations pour le retour de la paix autour du projet immobilier portant sur 541 ha d’Akoupé-Zeudji et autres sites. Que est-il passe en 48 h entre Touré Ahmed Bouah et la communauté villageoise d’Akoupé-Zeudji profondément divisés dans un litige foncier depuis plusieurs années ; comme l’a illustré le ton acerbe des animateurs de la conférence de presse des détenteurs des droits coutumier d’Akoupé Zeudji, le mardi 26 mars 2024 ?
L’épilogue est impressionnant
« Quelques incompréhensions étaient apparues dans le projet. Aujourd’hui, grâce à la médiation de l’ancien liquidateur qui a rapproché toutes les parties, nous nous sommes compris. Akoupé Zeudji et SOPHIA, nous parlons le même langage Les travaux vont reprendre ces jours-ci. Le Fonds de prévoyance militaire, le médiateur, les détenteurs des droits coutumiers vont continuer leur rôle. Les différents conflits que nous avions sont finies. Désormais, c’est main dans la main dans l’accession, le lotissement à Akoupé Zeudji. Aujourd’hui nous avons une convergence de vue dans la conduite de l’opération avec cette paix des braves. Nous avons trouvé un point d’accord. Les revendications des détenteurs des droits coutumiers ont été satisfaites. Mes exigences et mes réclamations ont été prises en compte. Chacun part aujourd’hui satisfait des conditions de conciliation d’aujourd’hui. Nous avons trouvé un bon compromis», a affirmé l’opérateur économique Touré Ahmed Bouah, visiblement très soulagé..
De son côté, le président du Groupement d’intérêt économique (GIE) dit « Mutuelle des détenteurs de droits coutumiers des 4371 hectares d’Akoupé-Zeudji», Amon Amon Athanase, ne manque pas de se réjouir au terme des discussions. « Aujourd’hui nous partons tous satisfaits. Notre autorité à la tête de la mutuelle des détenteurs des droits coutumiers d’Akoupé Zeudji a été réaffirmée. Là où on parle de paix, il y a assurément des concessions. Nous savons que l’opérateur Touré Ahmed Bouah a travaillé, mais telle que les choses évoluaient, nous sentions que nos terres nous échappaient. Nous n’étions plus propriétaires de nos terres. Nous n’avons pas accepté cela. Les démarches que nous allons effectuer vont donner satisfaction à tout le monde. Désormais le FPM (fonds de prévoyance militaire) et Sophia reconnaitront que les détenteurs des droits coutumiers sont les propriétaires des parcelles en question. Toutes les oppositions sur la base du respect des engagements pris ce jour sont levées. Il n’y aura plus de raison qu’il y a des oppositions. Désormais, nous sommes ceux qui cèdent et vendent leurs terres, parce que détenteurs des droits coutumiers…Il n’y a plus de vente sans l’accord des Détenteurs des droits coutumiers que nous sommes», indique le président de la Mutuelle Amon Amon Athanase
Les intérêts des parties préservés
Franck Michaël Boni, expert-comptable et ancien liquidateur judiciaire du projet de fourniture de terrains-nus des ex-FDS, principal animateur de la conférence de presse des détenteurs des droits coutumiers révolté a salué « la manifestation de volontés des parties : Touré Ahmed Bouah et les Détenteurs des Droits Coutumier d’Akoupé Zeudj, ont décidé de partir à la discussion pour mettre fin à la situation de mésentente autour des 541 hectares ».
Plusieurs années de crise ont affectivement alourdis les relations entre les Détenteurs de droits coutumiers (DDC) d’Akoupé-Zeudji conduits aujourd’hui par Amon Amon Athanase et le promoteur de la société immobilière, Groupe SOPHIA.SA, Touré Ahmed Bouah. Les prochains jours diront à l’opinion et autres observateurs si la crise impliquant le Fonds de prévoyance militaire (FPM) a amorcé une véritable ligne de paix. Et ce, à compter de la rencontre de conciliation, ce jeudi 28 mars 2024. Les intérêts des différentes parties ayant été pris en compte et préservés, elles annoncent se retrouver début avril pour la signature effective d’un protocole déffiniti de résolution de la crise pour la reprise du projet. La communauté villageoise d’Akoupé-Zeudi retient son souffle.
Source : Le Débat Ivoirien
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