« La communauté Idaksahak informe l’onion nationale et internationale que 11 civils ont été froidement assassinés par des hommes armés évoluant en motos affiliés à Daesh, le 29 juillet 2022, un véhicule emporté et un autre brûlé en plus des animaux dans la zone de Tifolat, commune d’Assakarey, cercle de Ménaka. La communauté Idaksahak appelle une fois de plus les autorités maliennes, les mouvements signataires et les organisations des droits de l’homme à prendre les dispositions nécessaires pour ces crimes de masse prennent fin et traduire les auteurs devant les juridictions compétentes. La communauté Idaksahak présente ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes ». Par ce communiqué signé à Ménaka, le vendredi 30 juillet 2022, et rendu public, la communauté Idaksahak interpelle les autorités de la transition malienne sur les massacres que les djihadistes et terroristes commettent en toute impunité sur les populations civils.
Le Mali est confronté au terrorisme et au djihadisme depuis 2012. La situation va en s’empirant. Il y a quelques jours, c’est le plus grand camp militaire du pays où réside le chef de la transition, le colonel Assimi Goita, situé à Kati, à une quinzaine de kilomètres de Bamako, la capitale, qui a été la cible de terroristes. Le terrorisme et le djihadisme sont les vrais combats que le Mali doit mener. Cela en accord avec la communauté internationale ainsi que tous ses voisins dont la Côte d’Ivoire.
Didier Depry
Laissez une réponse