Au Mali, plusieurs partis et associations politiques ont soutenu, le 17 août 2024 , le Président du Haut Conseil islamique du Mali (HCIM), Chérif Ousmane Madani Haïdara, qui appelle la junte à engager le dialogue avec tous les groupes armés, jihadistes ou non. Le Président du HCIM, la plus importante association des musulmans du Mali, avait fait cette proposition, le 15 août dernier, au cours d’une rencontre avec les autorités. Rapporte la radio française RFI.
C’est à la tête d’une importante délégation du Haut Conseil islamique du Mali, que Cherif Ousmane Madani Haïdara s’est rendu au ministère de la Défense à Bamako. Il a commencé à apporter le soutien de l’association qu’il dirige aux militaires maliens au front. Ensuite, l’influent chef religieux a expliqué à ses interlocuteurs que le « tout sécuritaire » ne pouvait pas résoudre tous les problèmes, et qu’il fallait ouvrir le dialogue avec tous les groupes armés maliens, jihadistes ou non.
Le pouvoir n’a pas encore réagi
La junte de Bamako n’a pas encore réagi, mais plusieurs partis et associations politiques du Mali soutiennent cette proposition. C’est notamment le cas de Housseini Amion Guindo, leader d’un parti d’opposition, la CODEM, et membre d’une coalition de partis et associations politiques du Mali. Les regards sont tournés vers le chef jihadiste malien Iyad Ag Ghaly mais également vers les rebelles maliens du Cadre Stratégique et Permanent (CSP).
Légende photo : Le président du Haut Conseil islamique du Mali (HCIM), Chérif Ousmane Madani Haïdara.
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