Ports autonomes : le Bureau de gestion de la main-d’œuvre dockers élit ses dirigeants

Les instances dirigeantes du Bureau de gestion de la main-d’œuvre dockers (BGMOD) sont connues depuis ce matin, 15 février 2022. A l’issue de l’assemblée générale constitutive de cette structure chargée de la gestion des des dockers, Eholié Stéphane, directeur général de la SIMAT, a été président du Conseil d’administration. Le Conseil d’administration compte 4 membres, en attendant d’élire prochainement 8 autres membres, dont le représentant des dockers, à une assemblée générale extraordinaire. Quant à Aka Fulgence, directeur général de IMACO, il préside le Conseil de surveillance.

Stéphane Eholié, PCA

Le Bureau de gestion de la main-d’œuvre dockers (BGMOD) vient en remplacement de l’ancien BMOD, suite à un décret du président de la République pris le 30 janvier 2019. Ce décret permet au représentant des dockers de siéger au Conseil d’administration. Par le passé, seuls les manutentionnaires avaient ce privilège. Il définit la qualité de dockers, ses fonctions, son profil de carrière, et sa rémunération. Plus prosaïquement, le décret fixe le statut particulier du docker ainsi que les règles relatives à ses activités dans les ports de commerce et de pêche, les magasins, les aires de dédouanement, les terre-pleins et en tout autre lieu reconnu par les services des douanes et des ports dans l’exécution du contrat de manutention conclu entre le manutentionnaire et l’armateur ou affréteur.

Aka Fulgence, président du Conseil de surveillance

L’objectif final étant de permettre aux dockers de vivre décemment de leur travail. La signature du décret de 2019 est l’aboutissement d’un combat, débuté par les dockers en 1999. L’adoption des statuts du BGMOD et l’élection des instances dirigeantes offrent ainsi une perspective heureuse aux dockers, a relevé en substance, le président du comité ad hoc qui a travaillé à l’élaboration des textes avec l’appui juridique de Me Cissé. Selon cette dernière, la forme juridique du BGMOD est la société coopérative. « Cette forme, la différence du GIE, de la société anonyme et autres, a l’avantage de donner voix de délibération égale ou représentation égale à toutes les parties quelle que soit la puissance financière de celles-ci », a-t-elle précisé.

Alia Rodrigue, président du comité ad hoc /BGMOD a clos cette assemblée générale : « Je pars convaincu d’avoir apporté une pierre à la Côte d’Ivoire portuaire moderne pour les 40 prochaines années, car le modèle de gouvernance promu est calqué sur celui des Norvégiens  »

K. Bruno

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