L’ancien footballeur Samuel Eto’O, l’une des stars africaines et mondiales du football, a publié sur sa page Facebook, une importante mise au point dans laquelle il dévoile en filigrane les raisons de la crise à laquelle il est confrontée à la tête de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) et soutient clairement qu’il ne nourrit aucune ambition pour la présidence de la République de son pays, le Cameroun. Samuel Eto’O précise qu’il soutient, de façon indéfectible, le président Paul Biya. A noter que M. Biya, âgé de 91 ans, dirige le Cameroun depuis le 6 novembre 1982. Ci-dessous le communiqué de Samuel Eto’O,.
Mes Chers ami.e.s,
Que serai-je sans votre affection ? Je suis béni de compter mes amis par millions. Combien de légions êtes-vous pour faire rempart face à l’adversité qui me traque ? Vous plaidez ma cause quand les mensonges me harcèlent. Vous me défendez contre la diffamation qui veut m’abattre. Vous faites barrage quand la mauvaise foi m’accable. Je vous en remercie infiniment.
J’ai consacré ma vie au football. Joueur depuis mon enfance jusqu’à l’âge adulte et, aujourd’hui, dirigeant sportif, j’ai donné le meilleur de moi-même. Elu à la tête de la Fecafoot, je m’efforce de relever notre football. Je travaille vingt heures par jour pour offrir à notre jeunesse les commodités qui ont manqué à ma génération. C’est un sens donné à ma vie que de transmettre et servir mes cadets.
« Je conserve mon soutien indéfectible au Président Paul Biya. Je l’assume »
Vous, qui m’aimez et m’appréciez, savez que je ne me cache pas pour exprimer mes idées. Oui, en 2018, j’ai voté pour le Président Paul Biya. Et je lui conserve mon soutien indéfectible. Je l’assume. Et non, je ne laisserai personne me priver de mes droits de citoyen.
En ce qui me concerne, soyons clairs : la présidence de la Fecafoot n’est pas un tremplin pour accéder à la présidence de la République. Je le redis haut et fort : Moi, Samuel Eto’o fils, je ne suis pas candidat à la présidence du Cameroun. Cette clarification me semble nécessaire pour que cesse cette focalisation malsaine sur ma modeste personne. Elle fait souffrir ma famille, fait peur à mes amis, entrave notre projet sportif et fait peser une menace sur ma sécurité. Soyons constructifs. Rêvons grand pour notre « Continent », donnons le meilleur de nous-mêmes chacun à la place qui est la sienne. Redonnons au football camerounais toute sa grandeur.
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