Aboisso / Conseil régional du Sud-Comoé – Eugène Aka Aouélé présente sa vision du développement local

A l’initiative de son conseiller technique en communication, Traoré Moussa dit M.T, ancien président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), le président du Conseil régional du Sud-Comoé, Eugène Aka Aouélé, par ailleurs, président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) a organisé, le dimanche 29 décembre 2024, en sa résidence à Aboisso, une rencontre avec l’ensemble des organes de presse de la région (presse écrite, en ligne et audiovisuelle). Dénommée « Forum de presse locale », cette rencontre avait pour objectifs de présenter les acquis de la vision du Conseil régional en matière de développement local et de dresser un bilan partiel des réalisations de la structure décentralisée depuis 2013.

« En matière de développement, le Conseil régional est à la région ce que le gouvernement est à la Côte d’Ivoire. L’occasion nous est donnée de brosser ce qui est fait dans la région », a introduit Eugène Aka Aouélé, entouré de conseillers régionaux et économiques. Avant de préciser : « A l’horizon 2030, nous voulons que le Sud-Comoé soit un espace de bien-être, de solidarité et de cohésion sociale, en somme un eldorado inscrit dans le développement durable ; Il doit être la porte d’entrée de la modernité, le pilier de la région du Sud, un pôle agro-industriel et touristique avec trois zones, à savoir Grand-Bassam, Bonoua et Aboisso, un espace de solidarité et de vivre-ensemble, car c’est l’une des régions les plus cosmopolites de notre pays. »  A l’en croire, le Conseil régional entend s’appuyer sur cinq enjeux essentiels, qui sont la gestion durable des ressources et milieux naturels, le développement économique régional, le renforcement de la société et des services sociaux, la gestion durable du cadre de vie et la promotion d’une gouvernance durable.

L’ex-ministre de la Santé et de l’hygiène publique a ensuite dressé un bilan partiel de la collectivité décentralisée depuis 2013. Il s’agit sur le plan économique et culturel, de la préservation et de la gestion des ressources naturelles et forestières, de l’organisation d’un forum d’investissement, afin d’attirer les investisseurs nationaux et internationaux dans le but de promouvoir les potentialités économiques et touristiques de la région, de la création d’un instrument financier et industriel dénommé Sud-Comoé Invest, de l’organisation d’un festival dénommé « Sud-Comoé Agnitiè » etc. Sur le plan des infrastructures, le Conseil régional, fait plusieurs réalisations en matière d’Education, de Santé, d’électrification, d’adduction d’eau et d’entretien routier De nombreux établissements secondaires dits collèges de proximité construits dans la quasi-totalité des villages-centres et des classes au primaire construites ou réhabilitées, plusieurs centres de santé construits ou réhabilités, une couverture en électricité estimée entre 85 et 90 %. Ce n’est pas tout.

Le Conseil régional a apporté assistance à des associations féminines et de jeunesse. « La décentralisation a contribué à sortir le Sud-Comoé de la zone où il se trouvait. Nous avons mis l’accent sur le social, l’économie et l’environnement. Nous souhaitons que l’Etat assure les mesures d’accompagnement. Le plus grand acquis de notre Conseil régional, c’est la consolidation de la cohésion sociale entre les différentes communautés sociales, un préalable à la paix, qui, elle-même, est un préalable au développement , comme l’a toujours dit Félix Houphouët-Boigny », a souligné le président Aka Aouélé, tout en exprimant sa gratitude à ses collaborateurs.

 Sam K.D

Correspondant régional

 Légende photo : Le président du Conseil régional, Aka Aouélé, estime que la décentralisation a changé le visage du Sud-Comoé (Ph : SKD)

 

 

 

 

 

 

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