Pendant que les autorités ivoiriennes cherchent à offrir une CAN historique à l’Afrique et au monde entier, certains Ivoiriens sont visiblement dans une dynamique de nuire à l’image de la Côte d’Ivoire. Comment comprendre que des journalistes accrédités pour la CAN arrivent sur le site des séances d’entraînement des Éléphants et ne parviennent pas à avoir accès facilement au lieu indiqué ? Des gendarmes et des policiers déployés sur le site ont exigé à tous les journalistes et medias présents de faire un long rang et de s’inscrire sur une feuille avant d’avoir accès au Lycée Technique d’Abidjan où est situé le stade d’entraînement des Éléphants.
Selon ces forces de l’ordre que nous avons interrogées, cette décision viendrait « d’en-haut ». Sans nous dire de qui émanait la décision de soumettre la presse étrangère, venue en grand nombre, et la presse nationale à cette contrainte qui pouvait conduire les journalistes et les médias à manquer l’entrainement des Eléphants. L’intransigeance des forces de l’ordre ivoiriennes et la témérité des journalistes étrangers a failli tourner à la tension entre les deux parties. Il a fallu l’intervention d’un membre de la CAF pour calmer les esprits et demander aux forces de l’ordre de reconsidérer leur position.
Il est important de savoir que la réussite de cette CAN se situe à tous les niveaux. Le COCAN devra veiller à ce que tous les aspects soient contrôlés. Les forces de l’ordre déployées sur le terrain doivent adopter une attitude de courtoisie envers tous les acteurs. Pour la dernière journée des séances d’entraînements des Éléphants, ce vendredi 12 janvier 2024, au Lycée Technique d’Abidjan, les dernières consignes ont été données aux joueurs. Selon le coach Gasset, « les garçons sont prêts pour offrir un beau jeu face à la sélection nationale de la Gambie prévu ce samedi au stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé ».
Anicet Zio
Légende photo : L’ancien ministre François Amichia, président du Comité d’organisation de la CAN 2023 (COCAN)
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