Depuis le 3 novembre 2022, Geneviève Dahon n’est plus la présidente du Comité Awoulaba Côte d’Ivoire (CACI) « pour faute lourde ». Elle a été destituée à l’issue d’une assemblée générale extraordinaire tenue à cette date à Abidjan-Marcory.
L’information a été donnée lors d’une conférence de presse, le vendredi 9 décembre 2022, au restaurant « Ethnic » sis à Abidjan-Cocody-Riviera Bonoumin, par le Comité exécutif du CACI composé de Solange Gnabo, Rita Viviène, Judith Aman, avec à sa tête Zouzouko Naounou Jean Charlemagne, élu nouveau président du CACI. C’est d’ailleurs ce dernier qui a été le principal animateur de cette conférence de presse.
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Cette rencontre s’est articulée autour de quatre points. Le premier a été de faire l’historique du CACI, depuis sa création en 1998, à Bouaké, par le défunt journaliste de radio Pol Dokoui (à qui un hommage a été rendu au tout début de la cérémonie, ainsi qu’à Albertine Touan, également décédée et qui était membre du Comité exécutif).
Au deuxième point, il a été question de présenter Zouzouko Naounou Jean Charlemagne, le nouveau président du Caci après la destitution de Geneviève Dahon actée depuis le 3 novembre 2022 par le Comité national.
« Nous vous informons que Mme Geneviève Dahon ne fait plus partie du CACI. Cette dernière a causé du tort au Comité en créant son propre Comité sans consulter le Bureau exécutif et le Comité directeur qui représentent l’Assemblée générale du CACI. Pour ces faits graves, une assemblée générale extraordinaire a décidé de la destituer », a-t-il rappelé.
Avant d’informer, en troisième point, « l’opinion nationale, internationale, les autorités politiques et administratives, les partenaires, les sponsors et les présidents locaux du CACI de l’organisation du Concours Awoulaba de l’édition 2023 du vendredi 24 février au samedi 22 juillet 2023 ».
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Enfin, dans le quatrième et dernier point, Zouzouko Naounou Jean Charlemagne a promis d’œuvrer, en compagnie de son équipe, pour le positionnement de ce concours de beauté.
« Nous voulons asseoir le concours sur le plan national, avant d’aller à l’international. Nous allons œuvrer pour le positionnement véritable du concours Awoulaba. Notre objectif est que l’Etat de Côte d’Ivoire apporte son soutien au concours, qui est désormais un patrimoine culturel de la Nation ivoirienne. Et on fera en sorte que les populations d’ici et d’ailleurs s’approprient ce label mettant en exergue les canons de beauté de la femme ivoirienne, voire africaine.
Marcellin Boguy
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