Participer, c’est vrai, c’est bon. Déjà au siècle dernier, le baron Pierre de Coubertin le disait à propos des Jeux Olympiques, c’est l’essentiel, c’est le plus important certes mais depuis le début, le 20 novembre de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar, grandes, lancinantes voire inquiétantes sont nos interrogations quant à la présence et surtout aux performances des équipes africaines à cette compétition planétaire de haut niveau…
Sur les cinq pays représentant notre continent, en dehors de la victoire du Sénégal face au Qatar (3 buts à
1) pays hôte du tournoi et du match nul ( 0-0) du Maroc face à la Croatie, tout le reste n’est qu’une succession de défaites et de contre-performances. Que faire et qu’en dire même si pour l’heure, la participation de nos équipes africaines n’est ni catastrophique ni totalement perdue à ce mondial 2022 au QATAR ?
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Les autres questions qui pourraient suivre sont immanquablement et incontestablement celles-ci : qu’est ce qui ne
« tourne pas rond » si l’on ose dire pour les footballeurs africains à ce rendez-vous de l’élite sportive mondiale ? Pourquoi ces joueurs africains qui font les beaux jours des championnats européens et américains ne réussissent-ils pas dans leurs équipes nationales à briller et à consteller comme ils le font dans leurs clubs ? Bref des questions et des préoccupations qui ne datent sûrement pas d’aujourd’hui à Doha mais qui demeurent persistantes et sans réponses valables et satisfaisantes ! Peut-être pourrions-nous interroger les mentalités :
est-ce par exemple un complexe africain face aux autres nations de football ? Nul ne sait….
En revanche, ces ratés africains ont la fâcheuse et laide conséquence de porter un négatif coup au moral des populations africaines et surtout à leur » self-esteem » ou estime de soi…Nous devrions donc tous pouvoir y faire face et y remédier car il y va de la vitalité de la jeunesse africaine à travers ces footballeurs, et donc du devenir ( du moins en grande partie) du continent.
Vivement que les institutions panafricaines , notamment l’Union africaine, consacrent une analyse et une réflexion approfondies sur cette importante question de la place, de la présence et de la participation africaine aux enjeux mondiaux, sportifs ou pas, en même temps que de l’épineuse revendication d’un siège permanent pour l’Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU, près de 80 ans après l’adoption de la Charte de San Francisco (juin 1945).
Yao Noël
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