L’impartial… Par Yao Noël : L’heure du vrai combat africain

Passé la brouille fraternelle et passagère entre la Côte d’Ivoire et le Mali dans l’affaire des 49 soldats ivoiriens détenus à Bamako, l’heure est, maintenant, venue de faire le bilan de cette crise afin de dégager ou réveiller les priorités et défis essentiels pour y faire face.

De juillet 2022 au 7 janvier 2023, les énergies des dirigeants ouest-africains , notamment, ceux de la CEDEAO (communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest) étaient orientées et concentrées sur le règlement de ce contentieux ivoiro-malien.

Pendant ces six mois de tension entre ces deux pays frontaliers, frères et amis, le terrorisme continuait à frapper, progresser et à endeuiller la sous-région ouest-africaine.

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Au Mali même, au Burkina Faso voisin, dans une moindre mesure au Togo et au Ghana, des zones entières subissaient les douloureux et néfastes effets de l’hydre terroriste. Des jeunes, des vieux, des enfants, des hommes et des femmes ouest-africains étaient contraints de fuir leurs villages pour se cacher en brousse et préserver leurs vies. De nombreux tués, des déplacés internes, de nombreux dégâts humains et matériels etc. hélas, faisaient et continuent de faire partie du lot quotidien.

Or, une synergie d’action, une concentration des efforts, moyens et énergies devait être concentrée et focalisée sur le combat contre les affreux djihadistes. Des citoyens honnêtes, « normaux », partisans de valeurs de liberté, de progrès humain, etc. ne se combattent pas mais ils mutualisent leurs moyens et leurs énergies pour engager avec force et détermination la lutte contre les marginaux et éléments rétrogrades que sont et demeurent ces « fous de Dieu », sans foi ni loi.

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La Côte d’Ivoire et le Mali doivent donc, à présent, passer à une autre et noble étape de leurs fraternelles relations qui n’aurait jamais dû cesser de l’être dans ce…. » malentendu…d’Etat « …Retour donc pour ces deux pays que tout: à savoir la géographie, l’histoire, le passé, le présent et le futur, lie et unit, à la fraternité, l’amitié, la solidarité, la coopération, etc.

L’on comprend parfaitement l’engagement réaffirmé du chef de l’État ivoirien de revenir et reprendre avec le pays frère du Mali des relations normales, fraternelles et de bon voisinage.

Les défis, priorités et enjeux sont nombreux, importants voire stratégiques et il convient de ne point se laisser distraire ou tirer vers le bas dans notre monde en ébullition, en mouvement et en mutation accélérée.

Fini la brouille ankylosante et injustifiée entre le Mali et la Côte d’Ivoire. Place maintenant à la décrispation positive et salutaire pour une coopération mutuellement bénéfique et pour une Afrique intégrée et unie en vue du développement et du bien-être de nos populations respectives.

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