Du Mali au Cameroun en passant par le Sénégal récemment encore, l’épineuse et fondamentale question de la liberté de la presse est revenue au premier plan parce qu’elle était soit menacée ,soit malmenée, piétinée et violée.
Dans un État de droit, démocratique, moderne, la liberté de la presse est une donnée incontournable et décisive de l’expression plurielle.
Dans la plupart des pays du continent, elle est prévue et garantie. Du coup, la liberté de la presse est et demeure au cœur de l’Etat modèle.
Vu l’importance de cette liberté d’expression et de la presse, certains pays l’ont constitutionnalisée afin de lui donner toute sa force dans l’ordonnancement juridique.
Lire aussi : Côte d’Ivoire / La crise à l’opposition s’intensifie : Affi dénonce une trahison et attaque Bédié et Gbagbo
C’est dire donc comment la liberté de la presse contribue à consolider et renforcer partout, l’Etat de droit démocratique.
La liberté de la presse se trouve ainsi placée au cœur des libertés, de toutes nos libertés.
Voilà pourquoi lorsqu’elle vient à être menacée, piétinée et violée, la dénonciation par tous doit se faire avec la même combativité et détermination que pour toutes les autres libertés. Or, que constatons-nous à l’heure actuelle, au moment même, où, en maints endroits du continent, la liberté de la presse se trouve au centre de tous les enjeux ?
Lire aussi : Affaire 49 soldats détenus et libérés au Mali Contrat Abidjan-SAS : accusé, Karim Keita se défend
Il y a lieu d’en appeler à la grande mobilisation de tous ceux et toutes celles épris de liberté, de justice et de démocratie.
Ensemble, tous les démocrates, activistes des droits humains, journalistes, représentants de la société civile africaine, panafricanistes et souverainistes de service et de saison etc. doivent, ici et maintenant, mettre leurs intelligences et leurs énergies ensemble pour défendre , protéger et promouvoir la liberté d’expression, principalement la liberté de la presse pour ce qui concerne l’actualité du moment.
Laissez une réponse