L’impartial… Par Yao Noël : Sankara pour une Afrique indépendante, libre et digne

15 octobre 1987- 15 octobre 2023 ! Ce dimanche marquait le 36e anniversaire, au Burkina Faso, du lâche et  traitre assassinat  de Thomas Sankara, figure emblématique, légendaire et iconique du développement autocentré, de l’indépendance et de la dignité de l’Afrique et de la personnalité africaine.

Inutile pour nous, ici, de revenir sur les péripéties et conditions de cette cruelle et soudaine élimination du jeune et charismatique leader burkinabè et africain.

La justice et l’histoire pourront étayer les circonstances exactes de ce crime sans nom.

 

Pour l’heure et pour nous, le plus important, c’est le message de liberté,  d’indépendance et de réveil africain que Sankara,  tout comme ses devanciers Osagyefo Dr Kwame Nkrumah, Patrice Emery Lumumba, Modibo Keita, etc,  nous a laissé et légué.

 

Et aujourd’hui, à  l’heure des ruptures, révisions et dénonciations  de l’ordre colonial ou néo colonial en vue d’une nouvelle définition des rapports entre L’AFRIQUE et l’extérieur notamment l’occident, il est urgent de fixer, recadrer nos idées novatrices pour un avenir de coopération égalitaire et respectueuse de la souveraineté de nos États et de nos peuples.

 

Aucune nation, aucun  pays ne peut vivre en autarcie et replié. Tous les États, tous les peuples de la race humaine, ont besoin d’interagir, de coopérer, de collaborer en vue du progrès et du bien-être de l’homme, au cœur de toutes actions publiques.

 

Mais pour être honnête, bénéfique, fructueuse, la relation, selon le message de Thomas Sankara,  doit être égalitaire, mutuellement profitable sur la base du respect et d’un partenariat gagnant-gagnant.

Voilà donc la conviction du jeune et immortel révolutionnaire, panafricaniste et  prodige burkinabè.

Son appel,  tout comme  celui de Kwame Nkrumah,  Lumumba, etc. n’a jamais été dans l’isolement ni dans la défiance, l’irréverence, encore moins la haine de l’occident,  de la France, ancienne puissance coloniale.

 

Pour Sankara, relisons- le, l’essentiel réside dans le respect des souverainetés et intérêts de l’Afrique et des africains.

 

Dès lors, il va falloir, pour les États africains et leurs partenaires occidentaux et mondiaux, procéder à des révisions déchirantes en vue de définir, dans l’amitié, le respect, l’égalité

un nouveau paradigme de coopération, de collaboration dans l’intérêt bien compris,  bien préservé et absolument sauvegardé de tous les partenaires  et parties en présence.

 

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