145ème Assemblée de l’Union interparlementaire (UIP) au Rwanda : Adama Bictogo expose les actions posées pour la femme en Côte d’Ivoire

Le mercredi 12 octobre 2022 était le deuxième jour des assises de la 145ème  Assemblée de l’Union Interparlementaire (UIP) qui se déroule à Kigali, capitale du Rwanda. À cette occasion,  les présidents des Assemblées nationales et chefs de parlements de pays membres  ont pris la parole successivement à la tribune pour partager leurs expériences en matière de prise en compte des questions liées au genre dans leurs pays respectifs.

Après avoir salué les chefs d’Etat  Paul Kagamé du Rwanda, et Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire pour leur convergence de vues quant au rôle prépondérant accordé à la femme dans la reconstruction des nations en situation post-conflit, le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Adama Bictogo, a dressé la réalité du tableau de la question du genre dans son pays. Il a évoqué les actions menées par l’exécutif et le pouvoir législatif de Côte d’Ivoire en la matière.

« Mon pays, la Côte d’Ivoire regorge de nombreuses potentialités féminines grâce au leadership éclairé de S.E.M Alassane Ouattara, Président de la République. En effet, la situation de la femme a bénéficié d’un accompagnement volontariste et pragmatique qui la place au cœur de son action à travers la recherche de l’égalité entre les deux sexes », a-t-il soutenu. Et d’ajouter : « Cette volonté se matérialise par différentes actions qu’il a pu initier depuis son accession à la magistrature suprême de notre pays pour l’épanouissement des femmes. Il s’agit entre autres, de la création d’un compendium des compétences féminines et de la réforme constitutionnelle de 2016 qui inscrit dans ses dispositions pertinentes, la protection et la promotion des droits de la femme notamment sur les questions de parité ».

En plus des actions initiées par le gouvernement ivoirien sous l’inspiration du chef de l’Etat Alassane Ouattara ,  le président de l’Assemblée nationale, Adama Bictogo, s’est appesantie sur les activités de la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara. « A ces mesures salvatrices, d’autres initiatives viennent renforcer le dispositif existant, C’est le cas du fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) qui sous la houlette de la Première dame Dominique Ouattara permet aux femmes ivoiriennes d’accéder à des ressources financières à coût réduit pour se lancer dans des activités génératrices de revenus et de bénéficier de diverses formations. A ce jour, ce projet concerne plus de 250 000  femmes et est doté d’un budget d’environ 22 millions d’euros, ce fonds sera porté à 45 millions d’euros en 2025 …. En complément à ces actions, la Fondation Children Of Africa de la Première dame Dominique Ouattara porte également une attention particulière aux jeunes filles privées d’éducation scolaire ainsi qu’au bien-être de l’enfant et de la mère dans le cadre de l’accès aux soins de santé ».

Aux ces actes majeurs de l’exécutif, Adama Bictogo ajoute la participation de la Côte d’Ivoire « au projet d’autonomisation des femmes et du dividende démographique au Sahel (SWEDD) » dont l’objectif a été d’accélérer « la transition démographique et de réduire les inégalités de genre dans la région de la bande sahélienne ». a-t-il fait savoir avant d’évoquer l’initiative « la loi du 14 octobre 2019 qui impose aux partis et groupements politiques un quota de 30% de femmes pour les élections législatives et locales. Pour inciter les partis politiques à y adhérer, il leur est accordé un financement supplémentaire si la liste des femmes candidates atteint une proportion de 50% des candidatures présentées ».

S’agissant de la prise en compte par le pouvoir législatif ivoirien, des questions liées au genre, Adama Bictogo a fait cas  de la mise en place, « depuis 2014, du caucus des femmes parlementaires qui permet de prendre en compte la question du genre et de promouvoir en conséquence les droits des femmes au sein du Parlement ivoirien ». Par ailleurs, il a cité l’ossature des organes du parlement de Côte d’Ivoire comme des exemples palpables et révélateurs. « Le Bureau de l’Assemblée nationale que j’ai l’honneur de présider, comprend 11 femmes sur un total de 27 membres. Quant au Bureau du Sénat, il compte 7 femmes sur un total de 16 membres. Soit un ratio de plus de 40% de présence féminine au sein des instances dirigeantes des deux chambres », a président le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire.

« Nonobstant toutes ces mesures et actions encourageantes, des efforts doivent encore être faits », a indiqué Adama Bictogo. Qui précise que les préoccupations « environnementales, sécuritaires, économiques » qui occupent le devant de l’actualité internationale ne « doivent pas occulter le rôle central que les femmes doivent jouer dans nos sociétés car elles constituent le socle de notre stabilité »

Pour conclure le président Bictogo a lancé un appel à tous les parlementaires du monde en ces termes :  « Aussi voudrais-je clore mon propos en lançant un appel vibrant et solennel à tous les Parlementaires ici présents et à tous les décideurs politiques de partout à travers le monde à œuvrer pour une inclusion de plus en plus croissante et visible  des femmes, mais aussi des jeunes, des minorités et des personnes vulnérables, dans les mécanismes de décisions de nos pays pour aboutir à une société plus harmonieuse, résiliente et pacifique ».

Didier Depry

(Source : Sercom Assemblée nationale de Côte d’Ivoire).

 

 

 

 

 

Au titre des actions initiées par l’exécutif, le Président de l’Assemblée nationale a toute suite indiqué : « Mon pays, la Côte d’Ivoire regorge de nombreuses potentialités féminines grâce au leadership éclairé de S.E.M Alassane Ouattara, Président de la République. En effet, la situation de la femme a bénéficié d’un accompagnement volontariste et pragmatique qui la place au cœur de son action à travers la recherche de l’égalité entre les deux sexes », a-t-il soutenu. Et d’ajouter : « Cette volonté se matérialise par différentes actions qu’il a pu initier depuis son accession à la magistrature suprême de notre pays pour l’épanouissement des femmes. Il s’agit entre autres, de la création d’un compendium des compétences féminines et de la réforme constitutionnelle de 2016 qui inscrit dans ses dispositions pertinentes, la protection et la promotion des droits de la femme notamment sur les questions de parité ».

 

 

Dans cette même veine, le Président Bictogo

 

s’est appesantie sur les activités de la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara. « A ces mesures salvatrices, d’autres initiatives viennent renforcer le dispositif existant, C’est le cas du fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) qui sous la houlette de la Première dame Dominique Ouattara permet aux femmes ivoiriennes d’accéder à des ressources financières à coût réduit pour se lancer dans des activités génératrices de revenus et de bénéficier de diverses formations. A ce jour, ce projet concerne plus de 250 000  femmes et est doté d’un budget d’environ 22 millions d’euros, ce fonds sera porté à 45 millions d’euros en 2025 …. En complément à ces actions, la Fondation Children Of Africa de la Première dame Dominique Ouattara porte également une attention particulière aux jeunes filles privées d’éducation scolaire ainsi qu’au bien-être de l’enfant et de la mère dans le cadre de l’accès aux soins de santé ».

Aux ces actes majeurs de l’exécutif, Adama Bictogo ajoute la participation de la Côte d’Ivoire « au projet d’autonomisation des femmes et du dividende démographique au Sahel (SWEDD) » dont l’objectif a été d’accélérer « la transition démographique et de réduire les inégalités de genre dans la région de la bande sahélienne ». a-t-il fait savoir avant d’évoquer l’initiative « la loi du 14 octobre 2019 qui impose aux partis et groupements politiques un quota de 30% de femmes pour les élections législatives et locales. Pour inciter les partis politiques à y adhérer, il leur est accordé un financement supplémentaire si la liste des femmes candidates atteint une proportion de 50% des candidatures présentées ». 

S’agissant de la prise en compte par le pouvoir législatif ivoirien, des questions liées au genre, Adama Bictogo a fait cas  de la mise en place, « depuis 2014, du caucus des femmes parlementaires qui permet de prendre en compte la question du genre et de promouvoir en conséquence les droits des femmes au sein du Parlement ivoirien ». Par ailleurs, il a cité l’ossature des organes du parlement de Côte d’Ivoire comme des exemples palpables et révélateurs. « Le Bureau de l’Assemblée nationale que j’ai l’honneur de présider, comprend 11 femmes sur un total de 27 membres. Quant au Bureau du Sénat, il compte 7 femmes sur un total de 16 membres. Soit un ratio de plus de 40% de présence féminine au sein des instances dirigeantes des deux chambres », a président le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire.   

 

 

« Nonobstant toutes ces mesures et actions encourageantes, des efforts doivent encore être faits », a indiqué Adama Bictogo.

 

 Qui précise que les préoccupations « environnementales, sécuritaires, économiques » qui occupent le devant de l’actualité internationale ne « doivent pas occulter le rôle central que les femmes doivent jouer dans nos sociétés car elles constituent le socle de notre stabilité »

Pour conclure le président Bictogo a lancé un appel à tous les parlementaires du monde en ces termes :  « Aussi voudrais-je clore mon propos en lançant un appel vibrant et solennel à tous les Parlementaires ici présents et à tous les décideurs politiques de partout à travers le monde à œuvrer pour une inclusion de plus en plus croissante et visible  des femmes, mais aussi des jeunes, des minorités et des personnes vulnérables, dans les mécanismes de décisions de nos pays pour aboutir à une société plus harmonieuse, résiliente et pacifique ».

Précisons qu’à l’entame de son discours, le Président de l’Assemblée nationale a salué les Présidents de la République du Rwanda, SEM. Paul Kagamé et de la République de Côte d’Ivoire, SEM. Alassane Ouattara pour leur convergence de vue quant au rôle prépondérant accordé à la femme dans la reconstruction des nations en situation post conflit.

 

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