L’impartial  – Non, les réseaux sociaux ne sont pas et ne doivent pas être des « réseaux sorciers » ou des « ragots sociaux »

La petite autant que célèbre et légendaire phrase de l’auteur italien Umberto Eco aujourd’hui rappelé à Dieu, me fait sourire en même temps qu’elle m’indigne et incite à la méditation :
« Les réseaux sociaux ont donné le droit de parole à des légions d’imbéciles qui, avant, ne parlaient qu’au bar, après un verre de vin et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite alors qu’aujourd’hui ils ont le même droit de parole qu’un prix Nobel. C’est l’invasion des imbéciles ».

Cette assez longue et percutante citation du penseur italien vient nous installer au cœur même de la problématique des « réseaux sociaux » en cette ère d’internet et du prodigieux développement technologique .

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Aujourd’hui, tout et son contraire se dit sur la toile. Il y a comme le vrai et…l’ivraie. Derrière le clavier, chacun et chacune y va de sa lâcheté, de sa méchanceté ,de sa légèreté et, pour tout dire, de son irresponsabilité.

Ainsi, dans la délicate et douloureuse affaire des subsahariens en difficulté en Tunisie, on a vu les Fake news et les mensonges prendre le pas sur la vérité, la lucidité, la sérénité que requiert pareille situation politico-diplomatique. Des vidéos vieilles de Mathusalem et venant d’ailleurs qu’en Tunisie ont été postées et diffusées comme pour jeter de l’huile sur le feu pour espérer soulever à Abidjan les populations ivoiriennes contre les ressortissants tunisiens maghrébins, etc.

Fort heureusement, ces oiseaux de malheur et autres « cyberdelinquants » et  » cybercriminels » n’ont point été suivis dans leur sordide manœuvre et manipulation de l’opinion.

Il faut donc agir et vite car les réseaux sociaux sont, en un rien de temps , devenus des « distributeurs de mensonges » , des propagateurs de haine en toute inconscience et insouciance.

Le problème a pris une dimension planétaire et si l’on n’y prend garde, risque de saborder, gâcher, compromettre tous les efforts déployés depuis 1945 avec la création de L’ONU pour la paix et la sécurité internationales.

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Pourquoi pas une ONU d’internet pour le contrôle et la répression des actes qui vont contre la paix dans notre monde ?

La science et les avancées technologiques doivent être résolument mises au service d’une appropriation positive et constructive par l’humanité de son présent, son devenir et son destin et non sa destruction.

Assurément, trop c’est déjà trop !
Œuvrons tous pour que les réseaux sociaux – censés rapprocher les êtres humains de la planète entière – ne soient pas dévoyés pour devenir des … » réseaux…sorciers »…ou des… » ragots sociaux  » aux quatre coins

par Yao Noël

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